L’arrivée de Luca Marini chez Repsol Honda a été immortalisée par une vidéo publiée par le service de presse du HRC, capturant les premiers échanges entre Marini et son ingénieur en chef, Giacomo Guidotti. D’emblée, Guidotti a mis les choses au clair : « la moto que tu vas piloter ne sera probablement pas à la hauteur de celle que tu as quittée (Ducati), mais on travaille dur pour y arriver. » Marini, quant à lui, a répondu avec une détermination évidente : « on s’améliore, c’est sûr. » Ces mots reflètent non seulement sa confiance mais aussi son engagement envers le projet HRC.
Depuis son essai prometteur à Valence, où ses performances étaient plutôt encourageantes vu le potentiel de la Honda, Luca Marini a rencontré des difficultés croissantes. Les chutes se sont enchaînées dès le Grand Prix du Qatar, marquant le début d’une série préoccupante d’incidents.
« C’est devenu une sorte de crise incontrôlable, jusqu’au point où on admet ne pas tout comprendre du fonctionnement de la moto, revoyant nos ambitions à la baisse, pas tant en termes de performance collective, mais plus en essayant de rattraper les autres pilotes Honda, » a confié Marini.
Luca Marini : « je ne suis pas là en tant que pilote d’essai, je suis un pilote de course, déterminé à aller vite »
Malgré ces défis, Marini a rappelé qu’il est, avant tout, un compétiteur de MotoGP. « Il est essentiel de reconnaître mes qualités indéniables de pilote technique, doté d’une capacité exceptionnelle à communiquer avec les ingénieurs, y compris ceux de Honda. Cependant, je ne suis pas là en tant que pilote d’essai, je suis un pilote de course, déterminé à aller vite, » a-t-il souligné.
La frustration est palpable lorsque Luca Marini évoque la difficulté à concilier les attentes du HRC avec ses propres ambitions. « Il est clair que le HRC n’attend pas de moi des miracles immédiats, mais ils attendent de moi que je sois à la hauteur en tant que pilote compétitif. Je ne suis pas juste là pour cumuler des kilomètres ; je suis là pour pousser, pour trouver les limites de la moto la plus exigeante du plateau, » a-t-il ajouté.
Regardant vers l’avenir, Marini se montre résolument optimiste. « Les résultats passés, notamment ma pole position et mon podium à Austin l’année dernière sur une Ducati, prouvent que je suis loin d’être un novice dans cette catégorie. Je suis déterminé à montrer que je mérite ma place parmi les meilleurs pilotes du monde, » a-t-il conclu sur Corsedimoto, déterminé à prouver sa valeur et à surmonter les obstacles avec Honda.
