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Luca Marini

En 2022, en MotoGP, Luca Marini sera un des pilotes sur la grille de départ qui n’aura plus d’excuse à avancer si les résultats ne sont pas au rendez-vous. Il a déçu en 2021, qui était sa première année à ce niveau à l’instar de Bastianini son équipier et de Jorge Martin, qu’il n’a jamais inquiété. Il était sur une GP19 sur laquelle il avait du mal à engoncer ses mensurations, et il roulait pour une équipe Avintia pas encore VR46. Mais l’an prochain, tout le monde autour de lui sera totalement dévoué, il aura une Ducati de dernier cri et la VR46 sera aux commandes…

Luca Marini a eu tout ce qu’il voulait pour bien organiser sa future campagne de MotoGP. Et ce qu’il voulait, c’est l’encadrement de son demi-frère ainé à présent à la retraite, soit l’illustre Valentino Rossi. Sur Speedweek, il reconnait avoir attaché une grande importance à la composition de son équipe au stand. « Je voulais mon équipe parfaite », a souligné le cadet de Vale. « J’ai une excellente relation avec tous mes mécaniciens. Je les connais très bien et nous vivons tous près de Tavullia aussi. C’est agréable de les voir également en dehors de la piste ».

David Muñoz est de retour au VR46 depuis le test de Jerez. Avant d’être le chef d’équipe du nonuple champion du monde Valentino Rossi au service de Yamaha pendant deux ans, l’Espagnol avait déjà accompagné Francesco « Pecco » Bagnaia en route vers le titre Moto2 en 2018 dans la troupe italienne. « David était le chef d’équipe de Vale et c’est une personne formidable, je le connais depuis les années Moto2 avec Pecco », a confirmé Marini. « Je pense qu’il est l’un des meilleurs chefs d’équipe du paddock. Je le voulais vraiment car je n’ai jamais eu la chance de travailler avec lui. Je pense que nous sommes deux bons esprits que nous essayons de mettre ensemble pour réaliser de très bonnes choses ».

Au test de Jerez : David Muñoz a pris sa place aux côtés de Luca Marini pour la première fois

Luca Marini : « nous avons passé une excellente première année« 

Il y avait aussi un autre visage bien connu : « mon ingénieur en électronique est mon ingénieur de Moto2, qui, à mon avis, est l’un des meilleurs dans son métier », a déclaré le vice-champion du monde Moto2 2020 sur Daniel Vilar Casal. « Il doit certainement comprendre tellement de choses différentes en MotoGP, car le côté électronique est un monde complètement différent du Moto2. Il y a beaucoup plus à faire sur une moto, ce n’est pas facile. Il doit apprendre beaucoup, mais il comprend très bien le style d’un pilote, il peut très bien analyser les données et me prodiguer beaucoup de conseils sur les domaines et comment je peux m’améliorer. Pour une personne qui n’a jamais conduit de moto, il est vraiment bon. Il a du talent », insiste l’Italien de 24 ans.

Le chef d’équipe de cette année, Luca Ferracioli, reste membre de l’équipe. « Je suis également très heureux d’avoir Ferro et Mattia de Ducati dans les stands. Grâce à eux, j’ai beaucoup appris sur la Ducati. Nous avons passé une excellente première année et nous nous sommes beaucoup amusés ». Certes, mais en 2022, il faudra convaincre par des résultats dans une équipe qui accueillera le rookie Bezzecchi et qui n’a toujours pas été clair sur ses moyens disponibles, ses contacts avec des investisseurs saoudiens se révélant pour l’instant n’être qu’un mirage.

La nouvelle équipe MotoGP de VR46 lors de la première apparition officielle à Jerez

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