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Avant d’être appelé par un team Petronas naissant qui se structurait à peine pour devenir le nouveau team satellite Yamaha en MotoGP, Fabio Quartararo était un pilote Speed Up en Moto2. Une structure menée par l’ancien pilote Luca Boscoscuro et qui roule avec ses propres châssis. Le Français a remporté une éclatante victoire avec lui à Barcelone et a concrétisé à la régulière au Japon avant que son bien acquis sur la piste ne lui soit retiré sur le tapis vert. Il a laissé un certain souvenir à l’Italien qui, aujourd’hui, prédit la suite…

Luca Boscoscuro est un acteur incontournable d’un Moto2 qu’il fréquente toujours avec ses propres châssis. Des opus performants et connus pour leur finesse et leur sophistication. Il n’est pas rare de trouver des matériaux nobles sur ces réalisations qui seront au nombre de quatre cette saison, puisque le team Aspar orphelin de KTM qui a cessé l’aventure dans la catégorie, a épousé sa cause. Dans son box, il aura le duo de l’an dernier renouvelé composé de Jorge Navarro et de Fabio Di Giannantonio. Mais il garde un souvenir ému de la saison 2018…

Une année au cours de laquelle il a fréquenté Fabio Quartararo. A cette époque, il était loin d’être la vedette qu’il est maintenant devenu, mais le patron italien avait compris à qui il avait à faire : « lorsque Fabio est venu chez nous, fin 2017, nous avons tout de suite compris que son talent était très élevé » assure-t-il. « Quand il est venu chez nous, c’était difficile parce qu’il manquait de sécurité et qu’il était sous pression, mais il a fait un excellent travail : cela aurait pu être deux victoires, car il en a perdu une à cause de nous ». Une allusion à la mésaventure au Japon, un déclassement motivé par quelques milligrammes de pression dans un pneu…

Mais cette fois, le contexte a changé autour du Français : « l’année dernière, il a fait de belles courses, il ne lui a manqué que la victoire mais à plusieurs reprises, il a joué avec un alien comme Márquez. Si je m’attendais à ce qu’il explose comme ça ? Peut-être pas, mais il a également commencé fort : au premier rang au Qatar, il a également été rapide à Jerez. Pour aller vite en MotoGP, il faut du talent et il en a beaucoup. »

« Il va sûrement croître davantage » termine le patron de Speed Up sur GPOne. « Il n’a pas changé d’équipe, il aura à ses côtés les mêmes hommes qui savent le gérer. » Voilà qui nous rend encore plus impatient au sujet d’une saison 2020 que le coronavirus a mis en quarantaine.

 

 

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