Ancien Champion du monde 125 et 250cc, intronisé légende des Grands Prix et à présent impliqué dans la direction de course, Loris Capirossi est un homme du sérail dont l’avis est toujours recherché. Carmelo Ezpeleta le prend même avec lui pour tester des motos électriques en vue d’une discipline dédiée en 2019. Du temps de son surnom de Capirex, il a été un officiel Ducati. Et il s’est penché sur le cas actuel de Lorenzo qui commence à rappeler celui d’un certain Rossi.
Qui a fait le chemin de Yamaha vers Ducati pour connaître une cuisante désillusion ? On pense tout de suite à Valentino Rossi et on avoue commencer à réfléchir sur le cas Jorge Lorenzo. Une situation qu’a aussi analysée Loris Capirossi sur tuttomotoriweb pour nous persuader que comparaison n’est pas raison.
En fait, si on le suit bien, Valentino Rossi a plus souffert d’une moto ratée, alors que celle de Jorge Lorenzo est tout de même moins pire. Ce qui, au passage, charge plus le pilote que la machine. Por Fuera appréciera… « Je suis un sincère fan de Ducati. Lorenzo s’attendait à une autre moto. Une Desmosedici reste une moto compétitive, mais elle a ses hauts et ses bas. Elle fait souffrir les pilotes qui ne sont pas instinctifs et Jorge en est un de ceux-là ».
Il précise : « Jorge est très rapide, c’est un pilote au style très propre. La Ducati n’aime pas cette démarche académique. Dovizioso l’a compris, Lorenzo non ». Bref, une Ducati, ça se cravache, on s’impose à elle, ou elle vous balade si vous cherchez à être trop poli…
Ceci dit, il ne faut pas désespérer : « Lorenzo va trouver la solution et mettre la moto à sa place. Il n’arrive pas à faire passer la puissance en ce moment. Mais la moto est compétitive et elle doit être à un certain niveau ».
Quant à l’idée Rossi-Lorenzo même combat, celui qui a fini sa carrière chez Suzuki ne valide pas : « la Ducati que pilote Jorge n’a rien à voir avec celle qu’avait Valentino. A son époque, Ducati avait mis sur la piste sa pire moto, et je peux en attester car je courais avec à l’époque. Aujourd’hui, elle est civilisée, ils sont fait du bon travail, même si elle reste versatile ».