MotoGP : Lorenzo bientôt chez Pramac ? Ducati nie !

La rumeur a agité le paddock MotoGP durant tout le jeudi précédant la première journée du Grand Prix d’Autriche qui aura lieu ce vendredi sur le Red Bull Ring : Jorge Lorenzo abandonnerait sa Honda officielle en rase campagne pour battre en retraite vers son ancienne écurie Ducati qu’il retrouverait par le biais de l’équipe satellite Pramac. Un scénario incroyable et pourtant jugé crédible jusqu’à Jack Miller qui en serait la victime de marque. Une situation jugée suffisamment d’ampleur pour pousser la direction Ducati à l’évaluer. Et voici la réponse…

Le sujet a égayé jusqu’à la conférence de presse précédant le onzième rendez-vous de cette saison MotoGP. Une spéculation alimentée par le bruit d’un retour repoussé de Jorge Lorenzo de Silverstone à Misano, amplifié par les négociations en WSBK au terme desquelles Ducati a perdu Bautista en partance vers Honda. Et donc Miller recyclé sur la Panigale V4 R ?

La conjoncture a amené la direction Ducati à prendre position. Le directeur sportif de Ducati, Paolo Ciabatti, a déclaré à Speedweek : « Pramac courra avec Miller et Bagnaia en 2020. Avec Pecco, nous avons un contrat pour 2020, avec Jack, nous sommes d’accord ». Si la signature de l’Australien est toujours manquante c’est parce que « nous voulons livrer pour la première fois deux motos d’usine pour les deux pilotes ». Pramac doit donc mettre la main sur ses poches, car le prix maximum d’un forfait de leasing par pilote est limité à 2,2 millions d’euros. « La différence de prix entre une moto d’usine et celle de l’année précédente est de 20% », a déclaré Ciabatti.

De son côté, Davide Tardozzi, chef d’équipe Ducati, a démenti lors d’une interview avec le média espagnol « AS ». « Je ne sais rien à ce sujet. Lorenzo est un pilote avec un contrat avec Honda et nous discutons du contrat de Miller avec Pramac. Nous recherchons la forme de financement pour réaliser ce contrat, mais pour le moment je ne le comprends pas. Dans la vie, tout peut arriver, mais pour l’instant, je ne comprends pas tout cela et c’est juste de la fumée ». Mais ne dit-on pas qu’il n’y a jamais de fumée sans feu ?