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Jack Miller revient sur sa prestation à Silverstone conclue avec les bons points de la quatrième place. Le pilote Ducati n’était qu’à un dixième d’un podium finalement pris par l’autre moto italienne du plateau MotoGP : l’Aprilia. Une marque de Noale que son actuel patron Dall’Igna connait parfaitement bien puisqu’il s’y est taillé sa réputation avant de s’installer à Borgo Panigale. L’adversaire était donc particulier dans ce Grand Prix de Grande Bretagne. Pour Jack Miller aussi…

Jack Miller revient sur son podium raté à Silverstone pour une poignée de millièmes et face à une autre moto italienne… « Il serait difficile de s’approcher plus près du podium que ça, soit un peu plus d’un dixième de seconde après 40 minutes de course.  Mais j’attendais mon heure. Et j’ai presque eu le bon timing ». Il explique : « j’étais septième à la moitié de la course, mais un tas de gars devant moi utilisaient le pneu avant tendre, et j’étais sur les mediums, donc la course allait toujours venir à moi. Et c’est ce qui s’est passé. J’ai dépassé mon coéquipier Pecco Bagnaia, Joan Mir et ensuite Pol Espargaró, et tout d’un coup Aleix Espargaró était devant moi et le podium était là si j’arrivais à le dépasser ».

« J’avais cinq tours pour le faire, et techniquement, je l’ai fait parce que je l’ai dépassé pendant une seconde dans le dernier tour. Mais il est monté sur le podium et pas moi. Mais je lui dois bien ça, et c’est important pour Aprilia d’avoir son premier podium. C’est bien d’avoir autant de constructeurs qui peuvent se battre pour les podiums et les victoires ces jours-ci, c’est génial pour le sport d’avoir six motos différentes dans le top six comme nous l’avons fait ».

« Ça s’est toujours joué dans le dernier tour avec Aleix, et je pouvais voir que le côté droit de son pneu était en difficulté alors que le mien était bon, mais l’inverse était vrai aussi. Il avait plus de vie sur le côté gauche que moi, et le virage à la fin de la dernière ligne droite est un gauche, donc il allait toujours avoir l’avantage sur moi dans le dernier tour. J’ai essayé, mais je n’y suis pas arrivé » dit Miller.

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Miller : « là où cette course a été bonne, c’est que j’ai pu la contrôler beaucoup plus« 

« Là où cette course a été bonne, c’est que j’ai pu la contrôler beaucoup plus, et j’avais un aussi bon rythme que n’importe qui dans la seconde moitié de la course. Je n’ai pas eu de problème d’usure de pneu ou quelque chose de physique, ou autre chose. J’essayais de faire mon chemin dans la course avec ce pneu medium, donc j’ai fait la course que je voulais ».

« Le premier tour a été agité mais je m’en suis bien sorti, et ensuite j’ai pu voir le groupe de tête et les suivre. Enfin, tout le monde sauf Fabio Quartararo parce qu’il s’est dégagé et c’est tout ce que nous avons vu de lui après environ sept tours. Nous étions tous en course pour la seconde place après qu’il avait pris la poudre d’escampette ».

« Fabio était l’homme de la situation avec son rythme de course. Nous savions qu’il faudrait le surveiller et ne pas le laisser s’échapper, mais je me suis rendu la vie dure en me qualifiant seulement septième. Je ne vais pas mentir, j’étais assez énervé après les qualifications parce que j’ai terminé les essais comme le pilote le plus rapide et je suis allé directement en Q2, donc la septième place sur la grille n’était pas ce que j’avais en tête. J’ai fait deux tours avec des pneus neufs en Q2 et je n’ai pas réussi à trouver le rythme. C’est dommage parce que je me sentais bien tout le week-end avant la Q2, mais je n’étais pas à l’aise en qualification. C’était étrange. Je n’étais pas capable d’aller aussi vite avec un pneu neuf en Q2 qu’avec un pneu usé en FP3 quand j’étais le plus rapide de tout le monde. Donc oui, c’était un peu un casse-tête ».

Il termine : « le Grand Prix de Grande-Bretagne est l’un de ceux que j’attends avec impatience chaque année. Mes résultats ici n’ont pas été très bons normalement, mais c’est certainement l’une de ces courses historiques où il est très spécial de courir. Dès le vendredi matin, les fans britanniques sont venus, il y en a eu beaucoup tout le week-end, j’étais super content de voir ça. C’est vraiment plus agréable quand il y a beaucoup de fans autour. Dès le premier tour du vendredi, j’avais le sourire aux lèvres, c’était bon d’être de retour ».

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