Le message du team manager de l’équipe officielle Honda en MotoGP est plus à l’adresse de Lucio Cecchinello, patron de la structure LCR, qu’au pilote cité Cal Crutchlow. Mais à une période où le boss de la structure satellite du HRC réfléchit déjà à 2018, et au-delà, en tentant de fidéliser son sémillant anglais, l’information est utile. Bien que talentueux, les membres de LCR restent des clients. Privilégiés certes, mais des clients tout de même.
La prise de position de Livio Suppo a le mérite d’être clair. Le HRC est une chose et ses équipes satellites autre chose. Avoir remporté deux Grands Prix en 2016 n’y changera rien : « nous sommes contents de Cal et il est vrai qu’il a gagné deux fois l’an dernier avec la Honda. Mais c’est aussi parce qu’il bénéficie d’un soutien de l’usine. Honda fait déjà des efforts pour lui. Et pour un pilote, avoir un tel soutien technique, c’est comme avoir de l’argent ».
Une allusion faite sur Autosport. Cal Crutchlow aurait-il demandé une augmentation ? On ne sait, mais Livio Suppo insiste : « je crois savoir que du temps de Gibernau et de Gresini c’est Telefonica qui payait le salaire du pilote. Alors il n’est pas d’actualité que Honda participe en quoi que ce soit au salaire de Crutchlow ».
Suppo termine : « techniquement il reçoit un traitement à peu près identique à celui dévolu à Márquez et Pedrosa qui sont nos pilotes sous contrat. On ne pourra pas faire plus pour Crutchlow ». On ne saurait être plus clair et c’est un message qu’aura aussi entendu l’autre bras armé du HRC sur la grille de départ du MotoGP qu’est le Marc VDS Racing.
Sinon, depuis cette intersaison, Cal Crutchlow est sollicité par l’usine avec un programme de travail proche des pensionnaires officiels. L’Anglais a ainsi goûté au nouveau châssis et a tout autant sollicité le moteur version 2017.