Les deux week-ends qui se profilent en MotoGP mettront à l’honneur les couleurs italiennes. C’est en effet le site de Misano, sur les bords de l’Adriatique, qui recevra à cette occasion pas moins de deux Grands Prix successifs avec, qui plus est, et pour la première fois depuis la pandémie, du public dans les gradins. L’occasion pour les anciens acteurs originaires de la péninsule de s’exprimer sur cette saison atypique. Parmi eux, Livio Suppo, qui, évidemment, nous en glisse une sur Valentino Rossi…
Valentino Rossi est le passé et le présent du MotoGP façon Italie. Mais le team Petronas, qui est attendu comme son futur point de chute, a déjà précisé qu’il n’était plus l’avenir. Cela étant dit, c’est bien lui qui a ramené le plus de points sur une Yamaha lors des trois derniers Grands Prix. Tout ça pour dire qu’il a encore sa place dans le peloton, et Livio Suppo, qui l’a vu comme adversaire lorsqu’il officiait chez Ducati puis Honda notamment avec Casey Stoner lie signale également :
« Faisons comme si nous ne nous souvenions plus de son âge en 2021 », commente le manager turinois aux micros du Resto del Carlino. « Tant que Vale sera en si bonne forme, tant qu’il aura cette envie de courir et de s’amuser, il fera bien de continuer et de donner des émotions. Rossi a une passion incroyable et il est toujours très fort. Evidemment, ce n’est pas celui de 2000 ».
« Un changement radical de génération est en cours »
Cela mis à part, le même Livio Suppo analyse un championnat du monde comme étant le plus étrange qu’il n’ait jamais vu : « sans Marquez, il y a plusieurs surprises dont personne n’avait peut-être tenu compte. Prenons KTM. A la veille de 2020, il était impensable qu’ils soient déjà si forts. Objectivement, c’est un championnat indéchiffrable. Il y a eu des résultats étranges. Quartararo a commencé comme une fusée, puis sa Yamaha a commencé à souffrir. Viñales ne semble pas encore s’être engagé sur la voie de la continuité, pourtant lui aussi est avec une Yamaha ».
Il ajoute : « le comportement de Dovizioso en Autriche est également étrange. Il domine et gagne le premier dimanche, puis le suivant il disparaît ». Un autre effet de l’absence du champion du monde en titre a cependant été la découverte de talents émergents : « un changement radical de génération est en cours dans le championnat du monde », assure Suppo.
« J’aime beaucoup les Binder, Mir, Oliveira, Pol Espargaro. Très jeunes et vraiment forts. Il est dommage que Bagnaia ait été exclu en raison d’une blessure. Pecco est un pilote très intéressant ». Que l’on reverra à Misano, pour montrer qu’il peut prétendre à la Ducati rouge qui sera laissée par Dovizioso…
