Andrea Dovizioso remettra donc ça avec la RS-GP d’Aprilia, pour un test à Misano. Ce sera sa troisième série d’essais sur une machine prometteuse au sein du seul constructeur qui lui offre l’opportunité de revenir en MotoGP. Dis comme ça, on se demande ce que Dovi attend pour épouser définitivement la cause de Noale et se lancer d’ores et déjà dans le projet dès cette année avec, par exemple, des wild-cards. Une interrogation partagée par les observateurs du paddock et notamment un Livio Suppo qui a été aux fonctions chez Ducati. L’Italien craint même qu’Aprilia se retrouve une fois encore le bec dans l’eau à cause d’un Andrea…
En Italie, on semble impatient de voir Andrea Dovizioso revenir en MotoGP sous la bannière Aprilia. A tel point que l’ironie commence à transpirer sur la toile avec un Dovizioso testeur mettant sous son expertise toute sorte d’objets et même un vaccin… Une inspiration venue de ducatistes, qui charrient ainsi celui qui a piloté pendant huit saisons des Desmosedici.
Mais ça reste tout de même un signe sur l’incompréhension d’une situation où tout semble pourtant simple : si Dovizioso veut revenir en MotoGP, il ne peut le faire qu’en montant sur une RS-GP. Livio Suppo le rappelle, mais l’ancien team manager chez Ducati et Honda voit plus loin : il craint carrément pour Aprilia, qui laisse trop faire dans un dossier où le constructeur devrait définir ses délais. Et pourtant, la marque de Noale a déjà l’expérience d’un dossier qui concernait aussi un Andrea. Et ça c’est mal fini pour la marque…
Livio Suppo craint qu’Aprilia revive la situation de Iannone
Suppo dit ainsi sur MOW en interpellant indirectement le patron d’Aprilia Racing : « le seul conseil que je voudrais donner à Massimo Rivola est qu’il ne finisse pas par dans une situation similaire à celle de Iannone, où pour attendre un Andrea, même si cette fois c’en est un autre, il se retrouve sans alternatives ».
Livio Suppo adjure donc Aprilia de reprendre l’initiative : « chez Aprilia, ils sont peut-être trop condescendants. Et aussi Dovi. S’il veut reprendre la course l’année prochaine, il pourrait aussi bien le faire dès que possible. Et s’il n’en a pas envie, eh bien, il y a peu à tester ». L’ancien responsable conseille au pilote et au fabricant de rompre le délai. « La raison pour laquelle Andrea ne s’est pas lancé dans ce projet m’échappe. C’est sa seule opportunité de revenir ». Mais peut-être, comme l‘a laissé entendre son manager Simone Battistella, que tout est déjà rédigé sur un contrat au bas duquel on trouve des signatures…