Lin Jarvis est actuellement au cœur d’une tempête qui secoue la maison Yamaha depuis maintenant 15 courses. Autant d’échéances sans la moindre victoire et deux pilotes officiels qui ne manquent une occasion pour appeler les homme d’Iwata à la mobilisation générale afin de renverser une situation délicate. D’autant plus que, pendant ce temps, une M1 satellite Tech3 avec Johann Zarco dessus leur donne la leçon ! Pour autant, les soucis internes n’empêchent pas de regarder ce qui se passe en dehors de l’auvent frappé du diapason. Et c’est ce que fait le chef des troupes japonaises sur le terrain en s’arrêtant sur le cas Lorenzo tout en pensant à celui de Rossi…
Sur Sky Sport, Lin Jarvis s’est notamment arrêté sur le sujet de l‘avenir de Por Fuera. Un thème que l’intéressé lui-même dit ne pas être préoccupant. Et pourtant il l’est ! La rumeur dépeint une situation peu rassurante pour le quintuple titré, et elle l’est d’autant moins si l’on écoute celui qui l’a amené en MotoGP et l’a eu dans son box jusqu’en 2016 : « c’est difficile de savoir ce qui va se passer dans le cas de Lorenzo. Il n’est pas dans une situation très claire. Il n’est pas en dehors de Ducati même si beaucoup affirment que le divorce est inéluctable ».
« Si vous m’aviez parlé de ça il y a quatre semaines, je vous aurais dit qu’il serait chez Suzuki. Mais il semble maintenant que cette hypothèse soit improbable. Je le répète : c’est une situation compliquée. D’autant plus qu’il a toujours été un pilote d’usine, qu’il a été habitué à être un officiel, et qu’il a toujours été hautement considéré par les équipes ».
Ce qui veut dire un statut, une équipe et un salaire en conséquence. Autant d’éléments qu’il ne retrouverait pas dans un plan B fait d’une structure satellite avec une Yamaha dernier cri dedans… D’ailleurs, que pense Lin Jarvis de cette idée ? « Pourquoi pas… Mais il pourrait tout aussi bien arrêter. Il ne reste plus que quatre ou cinq places en MotoGP. Il faut attendre ». Attendre aussi de savoir si Dorna laissera faire naturellement les choses ou si elle interviendra pour faire un appoint financier afin de garder sur sa grille de départ un quintuple Champion du Monde…
Et puisque l’on parle de grille de départ, quid de deux Yamaha sous le label VR46 ? « Je ne sais pas si Valentino Rossi voudra être un jour un directeur d’écurie où simplement le propriétaire avec quelqu’un d’autre dans ce rôle. Mais je crois sincèrement qu’il voudra rester dans le milieu. S’il veut monter son équipe, nous en serions heureux, et il y aura une place pour lui pour qu’il le fasse avec nous ».
Dans tout ce qui précède plane l’ombre d’un team Marc VDS Racing dont la situation s’opacifie au fur et à mesure que le conflit entre Marc van der Straten et Michaël Bartholemy s’épaissit…
