« Nous n’avons atteint que la ligne de départ. » Avec ces mots, Lin Jarvis, PDG de Yamaha Racing jusqu’à fin 2024, a exprimé son enthousiasme et ses attentes concernant l’accord historique entre Yamaha et l’équipe Pramac à partir de 2025. Cet accord promet de redéfinir le paysage du MotoGP, marquant une étape cruciale pour les deux entités. Dans une interview accordée à Sky, Jarvis a partagé son point de vue sur cette alliance prometteuse.
« C’est très important pour nous, nous sommes arrivés au bon moment. Je pense que Campinoti avait besoin de quelque chose de nouveau, » a déclaré Jarvis, soulignant l’importance stratégique de cet accord pour Yamaha à un moment clé de son évolution.
Yamaha a traversé plusieurs défis techniques et compétitifs ces dernières années. Malgré cela, sous la direction de Jarvis, l’entreprise a maintenu son engagement envers le moteur 4 en ligne, une décision qui a présenté à la fois des avantages et des obstacles. « Les choses se passent bien en ce moment, nous sommes très heureux d’avoir trouvé ce nouvel accord avec Pramac, » a-t-il ajouté. « Il faut maintenant trouver les pilotes, les techniciens. Il y a beaucoup de travail à faire. »
L’un des enjeux majeurs pour Yamaha est le renouvellement du contrat avec Alex Rins, un pilote clé pour la stratégie de l’équipe. « Notre intention est de renouveler avec Alex. Nous discutons, nous avons eu une réunion ce matin et nous en aurons une autre ce soir. C’est un moment important, » a expliqué Lin Jarvis, mettant en lumière l’importance de conserver Rins pour renforcer la compétitivité de Yamaha.
Lin Jarvis veut renouveler Alex Rins, observe Alonso Lopez et « si nous devons changer quelque chose d’important sur la moto, nous devons le faire »
En parallèle, Yamaha garde un œil attentif sur les jeunes talents des catégories inférieures, notamment Alonso Lopez. « Nous avons dit il y a quelques années que c’était un pilote qui nous intéressait. Nous suivons sa carrière, » a indiqué Jarvis, soulignant l’intérêt de Yamaha pour l’incorporation de nouveaux talents lorsque le moment sera opportun.
La concurrence en MotoGP exige aussi des innovations techniques constantes. « Nous devons changer beaucoup de choses pour redevenir compétitifs à l’avenir, » a affirmé Jarvis. « Nous nous concentrons sur le système de travail avec la deuxième équipe d’usine et si nous devons changer quelque chose d’important sur la moto, nous devons le faire. »
L’accord avec Pramac n’a pas été une tâche facile. Paolo Campinoti, dirigeant de Pramac, a dû soigneusement évaluer les avantages et les inconvénients de quitter Ducati pour rejoindre Yamaha. « Ce fut certainement une longue négociation, » a révélé sur motosan Jarvis. « Avant de franchir cette étape, il a dû beaucoup réfléchir. C’était compliqué, mais je pense que c’était le bon moment pour lui de trouver autre chose. » Avec des plans ambitieux et des stratégies en place, cette alliance pourrait bien redéfinir les normes du championnat.