Pour Lin Jarvis, cette fin de saison 2023 est déjà une entrée en matière dans la négociation qui s’annonce serrée et qui concerne le renouvellement du contrat de son Champion du Monde 2021 Fabio Quartararo. Ce dernier ne se laissera pas séduire par un salaire mirobolant aux airs de dédommagement versé pour cause de M1 non performante portant un coup à l’évolution de sa carrière. Massimo Meregalli l’a dit et il faudra donc sortir des ateliers d’Iwata une moto performante. Le parcours jusqu’au rendez-vous final qui conduira ou non à la signature est jalonné. Et le directeur général de Yamaha en livre les étapes.
Fabio Quartararo a dit ce qu’il attendait de Yamaha et il espère que la marque portera attention à ses recommandations dont il attend la réalisation sur une M1 qui lui sera proposée en février prochain à Sepang. Le tracé marquera alors à cette période la fin de la trêve hivernale en MotoGP. Si l’opus est encourageant et laisse entrevoir une sortie de crise, le Français pourrait se laisser convaincre d’un nouveau bail. Mais on est encore loin de cet épilogue heureux.
Par ailleurs, il faudra aussi que Yamaha persuade d’un grand changement dans sa méthode de travail avec beaucoup de process européen dedans. Le chantier est immense et Lin Jarvis n’en disconvient pas. Mieux, il a déjà son plan en tête.
Lin Jarvis : « les négociations sur l’avenir auront lieu dans le premier tiers de la saison »
Sur Corsedimoto, on lit ainsi de l’Anglais sur le sujet : « les négociations sur l’avenir auront lieu dans le premier tiers de la saison, la période jusqu’à Assen sera critique » révèle-t-il. « Je pense que Fabio basera sa décision sur plusieurs aspects. Tout d’abord, il évaluera le développement et la compétitivité de la moto 2024. Deuxièmement, les plans de développement pour 2025 et 2026 ».
Il précise : « les progrès réalisés et les idées, concepts et engagements garantis pour les années à venir seront fondamentaux. De plus, avant le test de Sepang, la restructuration de notre organisation sera plus claire ». Il ne s’agira donc pas seulement de technique, mais aussi de politique générale. Une inspection en règle pour un enjeu aussi essentiel pour la marque que pour le pilote.