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Yamaha

Chez Yamaha, on utilise toutes les compétences existantes dans l’entreprise. Y compris dans un projet comme le MotoGP. Lin Jarvis en apporte la démonstration en effectuant un inventaire des personnes impliquées dans l’aventure des Grands Prix. Il ressort une culture du produit dans la M1 actuelle et un système de rotation des compétences qui n’est pas infaillible…

Yamaha a subi une restructuration interne l’année dernière, et jusqu’à son sommet puisque Takahiro Sumi est arrivé en tant que chef de projet MotoGP en remplacement de Kouji Tsuya. Selon Lin Jarvis, cela a entraîné un effet domino, faisant entrer de nouvelles têtes en même temps que de vieilles connaissances sont réapparues. L’une d’elles est Kazuhisa Takano, qui faisait partie du projet MotoGP dans le passé, mais qui a ensuite été utilisé dans des projets de motos Yamaha, à commencer par le Tricity.

Sur ce dernier personnage, Lin Jarvis précise : « nous avions besoin de lui. Il était notre concepteur de châssis dans le passé. C’était un très, très bon concepteur de châssis. Mais dans le processus de rotation, il était nécessaire d’utiliser l’expertise qu’il a acquise pendant de nombreuses années sur la scène de la course pour les produits, parce que nous voulions entrer dans le segment des trois roues, que nous l’appelons LMW, le « Leaning Multi Wheels ». La volonté était là pour emprunter cette voie, alors ils voulaient juste le meilleur expert en châssis. Voilà pourquoi ils ont pris Takano. »

« Je pense qu’il a fait un excellent travail sur les différents projets. Mais il y a eu un moment où nous avons dû retravailler le châssis de la M1. Il était le meilleur gars disponible avec l’expérience nécessaire. Et il a eu de nouvelles expériences, il a donc été spécialement sélectionné et ramené au groupe MotoGP » ajoute l’homme de Yamaha en Grand Prix.

Une valse des matières grises qui ne trahit nullement une absence de cap. Au contraire, cette rotation du personnel est ancrée dans la culture japonaise. Ce qui ne comporte pas que des avantages… « Je pense que c’est une force des entreprises japonaises qu’elles maintiennent cette rotation et cet échange mutuel d’idées. Mais parfois, cela peut être un inconvénient » commente Jarvis sur Speedweek. « Parce que vous pouvez perdre des connaissances. Car si quelqu’un est grand, expert dans un domaine, cela ne veut pas forcément dire qu’il sera le meilleur manager en matière de budget, de personnel et de gestion du département. Pour certaines personnes, leur savoir-faire est de la pure ingénierie. Cela a des avantages et des inconvénients. C’est une approche différente et une culture différente. »

 

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