Pendant que les pilotes disputant le championnat du monde MotoGP étaient dans l’avion au retour du Grand Prix de Malaisie, un certain nombre de test teams s’étaient donnés rendez-vous sur le circuit de Jerez de la Frontera.
Lundi et mardi, cinq structures ont en effet bénéficié de la douceur du climat andalou pour peaufiner les prototypes 2020 de la catégorie reine, même si le premier jour a été relativement peu productif, avec une piste mouillée due à la pluie de la nuit précédente et du vent le matin. La situation s’est toutefois améliorée durant l’après-midi et, hier, la journée a été ensoleillée, ce qui a permis aux équipes de travailler efficacement.
On a ainsi pu y voir Sylvain Guintoli sur la Suzuki GSX-RR dotée de son nouveau moteur rapidement pénalisé au Japon, Dani Pedrosa sur sa KTM au cadre original, Stefan Bradl faire des simulations de course sur la Honda 2020, ainsi que le prototype WP (une Yamaha R1 équipée d’une fourche et de freins en carbone) piloté par Ricard Cardus et le prototype Michelin (une Honda CB 1000 RR) qui évaluait sans doute de nouvelles gommes du manufacturier français.
Les chronos n’ont évidemment pas été rendus public et la plupart de ces machines, à l’exception bien sûr des prototypes WP et Michelin, seront de nouveau en piste à partir du 19 novembre sur le circuit Ricardo Tormo de Valencia, cette fois aux mains des pilotes officiels…
En photo de couverture, l’exemple type de ce qui se passe lors des essais privés : l’utilisation d’un impressionnant matériel de contrôle, généralement bardé de capteurs, pour mettre au point les futures pièces de la catégorie reine…
Remarque : que ce soit à Aragón et à Valence où Aprilia, KTM et Ducati ont tourné entre les grands Prix de Motegi et Phillip Island, à Jerez avec Ducati et Aprilia la semaine dernière, ou lors de ces deux derniers jours sur le même circuit, point de trace de Yamaha qui, pourtant, préparerait de belles choses côté moteur pour l’année prochaine…
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