MotoGP : les pilotes se révoltent contre les réseaux sociaux

Depuis le Grand Prix de Doha pour Jack Miller et depuis la dernière visite à Portimao pour Maverick Viñales, les relations ont changé entre les pilotes et les réseaux sociaux. Autrefois recherché et très prisé, ce canal de communication semble à présent montrer plus d’inconvénients que d’avantages. Les critiques acerbes y font florès, jusqu’à épuiser la patience de l’hôte qui se fait ainsi bousculer dans son propre espace. Le pilote Ducati a donné la gestion de cette partie de sa vie professionnelle à son employeur Ducati tandis que l’officiel Yamaha a tout simplement fermé son compte twitter. Mais ils ne sont pas seuls et le mouvement vient de gagner la Formule 1…

Miller et Viñales ont-ils été des précurseurs ? Pour comprendre la situation, il faut élargir l’horizon pour se rendre compte que cette fronde contre les réseaux sociaux, ou plus exactement les commentaires qui y ont parfois cours, a commencé dans le milieu du football. Le MotoGP est ensuite entré dans la danse. Mais ce week-end, la Formule 1 accélère ce désamour avec son icône Lewis Hamilton qui appelle à une prise de conscience collective.

Le revers de la médaille des réseaux sociaux

Lewis Hamilton, Lando Norris et George Russell sont les trois premiers protagonistes du « black-out » social voulu lors du Grand Prix du Portugal de Formule 1. Les pilotes, soutenus par la catégorie qui ne participera cependant pas à l’initiative, ont décidé de prendre parti contre la haine et les abus en ligne, boycottant leurs profils pour ce week-end. Le but est de signaler que l’on y trouve trop d’insultes et autres commentaires injustifiables. Il s’agit de sensibiliser les utilisateurs à une utilisation consciente du canal social.

L’initiative, lancée par Lewis Hamilton lors d’une conférence de presse, a vu la participation de George Russell et Lando Norris, mais de nombreux autres pilotes pourraient rejoindre le projet. On notera aussi que la Premier League, réunissant les équipes de football anglaises, organiseront ce week-end trois jours de boycott social afin de lutter contre la haine raciale en ligne. Les réseaux sociaux connaitront-ils aussi leur monde d’après ?