C’est un débat qui s’est ouvert lorsque Dorna a annoncé qu’un Grand Prix du Mexique allait apparaître au calendrier 2019, vers le mois d’avril. Ce qui promettait, de fait, une saison avec vingt courses. Valentino Rossi et Aleix Espargaró ont alors tiré la sonnette d’alarme en assurant que l’on atteignait la limite du supportable dans la vie d’un pilote, avec une campagne aussi longue à travers le monde. Une estimation qui ne fait pas l’unanimité. Ainsi, Johann Zarco…
Johann Zarco en termine avec sa période Yamaha et son aventure Tech3 avant de se lancer dans sa carrière de pilote officiel KTM. Huit Grands Prix encore à jouir d’une aventure franco-française avec une moto japonaise parmi l’élite. Puis ce sera l’épopée autrichienne. C’est tout le mal qu’on lui souhaite !
Cependant, ça ne changera pas notre double Champion du Monde de Moto2 qui a un caractère bien trempé et son franc-parler. Ainsi, sur le débat qui concerne la longueur du calendrier MotoGP, il s’inscrit à contre-courant de certains de ses illustres collègues, avec des arguments sans concession.
Sur Speedweek, il déclare en effet : « je n’ai pas regardé à quoi ressemble ce circuit au Mexique et je le ferai quand il sera homologué. Mais ça ne me gêne pas d’avoir 20 courses dans la saison. Je suis heureux à chaque fois que je me rends sur un circuit. Je ne suis pas blasé ni fatigué. Je m’adapte à tous les tracé et 20 courses, ça me paraît bien. J’en ferais même jusqu’à 22. Mais ce serait sans doute beaucoup. J’adore courir ».
Des voix se sont ainsi élevés pour avoir une trêve estivale plus longue. Là aussi, notre tricolore est d’un tout autre avis : « si vous vous préparez comme il faut, vous ne pouvez pas avoir plus de trois semaines et demi de repos. Lorsque la saison se termine, on a déjà deux mois et demi sans faire de moto. Après, c’est selon. Ou vous prenez des vacances et vous ne faites rien, soit vous voulez gagner et vous vous mettez sur votre moto ».
