C’est une obligation et une identification qui sont devenues avec le temps une source de marketing et un symbole d’émotions. Le numéro sur une moto de compétition était au départ une formalité administrative et réglementaire, mais l’environnement et les fans l’ont transformé en quelque chose de bien vivant à respecter. En Grand Prix moto, on ne peut pas tirer tous les numéros et certains sont même sacrés et donc intouchables. Lesquels et pourquoi ? Voici la réponse…

C’est devenu une tradition. Le promoteur des Grands Prix moto qu’est Dorna retire certains numéros de départ, soit en mémoire de pilotes mortellement blessés, soit en raison de performances exceptionnelles qui les ont fait entrer dans la légende de leur vivant.

Ainsi, le numéro de départ 58 n’a pas été attribué depuis la mort du pilote Gresini Honda Marco Simoncelli lors d’un funeste Grand Prix de Malaisie à Sepang en 2011. Même le 69 n’est plus disponible depuis l’accident de vélo lors d’un entraînement que l’ex-championne du monde Nicky Hayden effectué du côté de Misano en 2017. De même, 74 n’est plus affecté depuis l’accident mortel de l’ancien champion du monde 250cc Daijiro Katoh à Suzuka en 2003.

Pour des raisons plus réjouissantes, puisque relatives à leur parcours, leur carrière et leur apport à la catégorie, les numéros de départ associés à Kevin Schwantz et Loris Capirossi, que sont respectivement le 34 et le 65 ont également été bloqués par les officiels du MotoGP.

Dans la catégorie Moto2, deux numéros de départ ont été supprimés de la liste : le 48 après la mort de Shoya Tomizawa à Misano en 2010 et le 39 après l’accident de Luis Salom en Catalogne en 2016.

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