Suite à l’affaire très contestée (en autres par Marc Márquez) de la victoire d’Augusto Fernández sur Fabio Di Giannantonio acquise à la hussarde lors du dernier tour la course des Moto2 à Misano, un nouveau règlement entre en vigueur à partir du Grand Prix d’Aragón.
Voici notre traduction du texte officiel qui, s’il était sorti plus tôt, aurait donné une victoire méritée à Fabio Di Giannantonio…
A noter par ailleurs que le virage #13 du circuit Motorland Aragón a été équipé de capteurs de sortie de piste.
Updated track features for Aragon ⬇️
This weekend at turn 13, sensors will be used to aid with track limits
Also at turn 15, additional kerbs will be used#AragonGP 🇪🇸 pic.twitter.com/L77wpQOVgi
— MotoGP™🏁 (@MotoGP) September 20, 2019
De nouvelles règles entrent en vigueur pour les infractions commises au dernier tour.
Samedi, 21 Septembre 2019
Dans les époques précédentes du Championnat, les limites de la piste étaient définies par un mur ou une barrière, ce qui signifiait que les pilotes n’avaient aucune marge d’erreur. Au fur et à mesure que les circuits devenaient plus sécuritaires et que des zones de dégagements étaient créées, des bordures ont été installées pour signaler la limite de la piste. Elles étaient également destinées à nuire au pilotage, car elles n’étaient pas plates. Cependant, avec le temps, les machines se sont développées et améliorées, ce qui signifie que celle-ci ne perde plus de motricité sur les vibreurs.
C’est pourquoi, dans le but de progresser par rapport à du gazon naturel, mais sans assurer une bonne motricité, on a installé du gazon artificiel à l’extérieur des bordures. Cependant, cela s’est avéré dangereux après la pluie car celui-ci ne séchait pas aussi vite que la piste, causant ainsi des accidents.
Aujourd’hui, le gazon artificiel a été remplacé par une surface en béton, ce qui donne aux pilotes une marge de sécurité leur permettant de rechercher la limite, de commettre des erreurs et de se battre pour des positions. Cependant, il y a des avantages évidents à dépasser les limites de la piste et, par conséquent, il faut la décourager.
Dépasser les limites de la piste signifie qu’un pilote a les deux pneus à l’extérieur de la piste en même temps. Si une infraction se produit à un moment autre que lors d’une course, il en résulte l’annulation du temps du secteur et donc l’annulation du tour. Si une infraction se produit pendant une course, il peut y avoir un certain nombre de conséquences différentes.
Si le pilote perd du temps et est clairement désavantagé, aucune action n’est entreprise et elle n’est pas enregistrée.
Certaines erreurs sont permises si une perte ou un gain est indéterminable, mais trop d’incidents sont considérés comme un avantage parce que le pilote n’utilise pas la même piste que ses concurrents. Si un pilote commet trois infractions, un message d’avertissement est envoyé à son tableau de bord. Une fois qu’il y a cinq infractions concernant la limite de piste, une pénalité de Long Lap est émise par l’intermédiaire d’un tableau de signalisation, et un message est également envoyé au tableau de bord du pilote.
En MotoE™, les courses sont beaucoup plus courtes. Par conséquent, le nombre d’incidents autorisés sur les limites de la voie a été ramené de cinq à trois, avec un avertissement après un.
Si les commissaires FIM MotoGP™ considèrent qu’un pilote a obtenu un avantage clair lors d’une unique infraction à la limite de la piste, une pénalité peut être imposée. Cela peut varier d’un changement de position, d’une pénalité de temps ou d’une pénalité de Long Lap. Ces cas sont enregistrés mais ne sont pas inclus dans le décompte, car le pilote aura déjà été pénalisé pour eux.
Au Grand Prix Michelin® d’Aragon, et après consultation de la Commission de Sécurité, il a été décidé de mettre à jour le protocole pour les infractions aux limites de la piste qui surviennent lors du dernier tour d’une course.
Désormais, une infraction lors du dernier tour ayant affecté le résultat d’une course doit montrer que le pilote en question a été désavantagé en excédant les limites de piste. Si les commissaires estiment qu’il n’y a pas eu de désavantage évident, le pilote sera pénalisé par un changement de position ou une pénalité de temps. Ceci afin de s’assurer que tout pilotes qui dépasse les limites de la piste dans le dernier tour doit être dans une position moins bonne que le ou les pilotes avec lesquels il est en compétition directe pour une place à l’arrivée.
Les décisions concernant les limites de piste relèvent de la seule responsabilité du Comité des commissaires FIM MotoGP™ et sont finales, les infractions étant confirmées par vidéo. Il n’y a aucune possibilité de protester ou de faire appel.