La saison 2023 de MotoGP s’annonce comme celle de tous les records avec un calendrier à 21 Grands Prix inscrits, synonymes de 42 courses puisque la version sprint de l’épreuve traditionnelle du dimanche aura lieu le samedi à 15h00. Mais ce ne sera pas la seule étape franchie par le programme prévu pour l’année prochaine…
La trêve hivernale bat son plein et ne prendra fin qu’en février, mois de la rentrée pour un MotoGP qui reprendra ses tests d’intersaison à Sepang, en Malaisie. Puis on se dirigera doucement vers le début des hostilités qui aura lieu au Portugal du 24 au 26 mars. Une entame européenne qui est déjà une singularité dans une tradition établie depuis plusieurs années qui marquait le Qatar comme la ligne de départ de la campagne.
Cependant, ce privilège européen est un peu en trompe l’œil. Car le paddock s’éloigne inexorablement du vieux continent qui n’est plus le centre de gravité de grand-chose. Sur la piste, ses méthodes et ses machines dominent. Mais politiquement et économiquement, il en va tout autrement. Et cela se ressent par cet autre record du calendrier 2023…
MotoGP : 10 Grands Prix sur les 21 au calendrier se dérouleront hors d’Europe
Ainsi, en 2023, dix courses se dérouleront dans des contrées lointaines, soit tout de même 47,6 % des épreuves. Le Grand Prix d’Argentine, du 31 mars au 2 avril, suivra le Portugal. Le Grand Prix des Amériques aura lieu deux semaines plus tard, avant le début de la phase européenne, qui se déroulera jusqu’au 10 septembre. Entre les deux, il y aura le troisième voyage hors d’Europe, avec le Grand Prix du Kazakhstan qui fera ses grands débuts sur la scène internationale de la moto.
La phase de fin de saison asiatique débutera du 22 au 24 septembre avec les débuts de l’Inde au Grand Prix de Bharat, suivie par des destinations bien connues : le Japon, l’Indonésie, l’Australie, la Thaïlande, la Malaisie et le Qatar. La clôture se fera à Valence, comme de coutume, ce qui veut dire un retour en Europe. C’est toujours ça.