Iker Lecuona fait partie de ces pilotes qui ont du souci à se faire pour leur avenir en MotoGP. Une anxiété qu’il peut partager et ressentir avec son équipier Danilo Petrucci qui est aussi un concurrent. La situation n’est pas simple chez Tech3 en ce moment mais le duo d’Hervé Poncharal sait qu’il n’a qu’une chose à faire : mettre le nez dans la bulle et rester sourd aux rumeurs qui ne leur disent rien de bon. Avant le Grand Prix d’Allemagne, Iker Lecuona ferme d’ailleurs les écoutilles…
Iker Lecuona est arrivé par surprise en MotoGP et presque par défaut. Il a d’abord étonné puis il a aussi déçu, un sentiment dangereux dans le paddock des Grands Prix. Car il est difficile de s’en remettre. Le jeune espagnol au parcours atypique en fait l’expérience. Il paye au chèrement son infection à la Covid-19 en fin de saison dernière qui était un temps fort pour KTM. Et le moment de faiblesse des mêmes Autrichiens en entame de campagne.
Car pendant ce temps, la relève s’est révélée et pousse. Remy Gardner a déjà pris possession d’une des deux RC16 françaises. La bataille pour la seconde sera sans merci puisqu’elle ne fera aucun prisonnier. Et bien que dans la place, Petrucci et Lecuona ne bénéficient pas d’une position privilégiée. Après les sept premières épreuves, l’Italien est à la 16e place du championnat, tandis que Lecuona doit se contenter de la 20e position.
Lecuona : « je ne veux pas lire des choses comme ça »
En marge du Grand Prix de Catalogne , celui qui compte 74 Grands Prix à son actif sait de quoi il en retourne au sujet de sa côte : « j’entends beaucoup de rumeurs sur moi selon lesquelles je vais en Moto2 ou en Superbike. Pour être honnête, je ne sais encore rien, je n’ai rien en main pour l’année prochaine, ni en Moto2, ni en MotoGP ou ailleurs. Et pour être honnête, j’ignore aussi les réseaux sociaux parce que je ne veux pas lire quelque chose comme ça. »
Il ajoute sur Speedweek: « je peux dire que je donne mon maximum, je me sens vraiment fort avec la moto, dans les trois dernières courses j’ai commencé à mieux la comprendre. Nous nous sommes beaucoup améliorés et je pense que je dois juste me concentrer sur les événements du jour et prendre jour après jour et course après course ».
La mise à jour du châssis, que le pilote de course de Valence a été autorisé à essayer lors des essais de lundi à Montmeló, donne de l’espoir. Grâce à lui, le pilote d’usine Red Bull-KTM Miguel Oliveira a pris une deuxième place et une victoire lors des deux derniers Grands Prix. Et l’Espagnol l’a reconnu lui-même après le test de Barcelone : il n’a plus d’excuse pour ne pas faire aussi bien que son ancien équipier portugais.