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Fabio Quartararo

Pour prédire l’avenir, il y a la boule de cristal, le tarot divinatoire, ou le marc de café, mais pour Fabio Quartararo et l’issue de cette saison en MotoGP, on s’en remettra plutôt aux statistiques élaborées au cours de l’histoire. Et de ce point de vue-là, les augures sont favorables au Français puisque dans 85% des cas recensés, celui qui vire en tête à la mi-saison reste aux commandes au coup de sifflet final. Cela étant dit, rien n’est garanti car de retentissantes exceptions confirment aussi la règle…

C’est une approche vue sur Motosprint et dont il faudra se remémorer lorsque les hostilités du MotoGP auront pris fin à Valence le 6 novembre. On saura alors si Fabio Quartararo a confirmé la tendance qui veut que 85 % des champions du monde ont gagné après avoir mené le classement général à la mi-saison. Ou si un de ses challengers lui aura réussi à lui damer le pion pour entrer dans les 15% qui ont mieux abordé la seconde mi-temps.

Fabio Quartararo compte actuellement avec sa Yamaha 21 points d’avance sur Aleix Espargaró et son Aprilia, tandis que Pecco Bagnaia est à 66 longueurs. Johann Zarco est plus près, soit à 58 unités, mais il y a jusqu’à Ducati pour oublier que le Français est dans ses rangs… Reste que le fait est que le Champion du Monde en titre a passé le cap symbolique du mi-chemin en patron. Il est donc dans les 85%. Mais pour faire 100%, il manque 15%…

Et ces 15% sont à considérer. Sinon, Valentino Rossi n’aurait pas été sacré en 2008, année où il était second de Dani Pedrosa pour quatre points à la mi-temps. Mais ce dernier a ensuite chuté en Allemagne, il s’est blessé à la main gauche et à la cheville droite, se retrouvant ainsi dans l’incapacité de poursuivre normalement un combat qu’il a perdu au Japon, à trois courses du terme de la saison. Le Doctor remportait ainsi son troisième titre pour Yamaha.

Fabio Quartararo

Fabio Quartararo a encore en mémoire la saison 2020

Il y a eu aussi 2015, où c’est cette fois Valentino Rossi qui a été le dindon de la farce dans les circonstances que l’on sait et qui ont tourné à la faveur d’un Jorge Lorenzo, qui était pourtant second de son équipier à mi-saison, avec 13 points de retard. Et puis il y a eu 2020, un millésime que Fabio Quartararo ne connait que trop bien. Joan Mir, à la moitié du chemin fait, n’était que quatrième de cette compétition particulière, vécue en pleine crise sanitaire chamboulant le calendrier et sans Marc Marquez, blessé. Dans la deuxième partie, l’officiel Suzuki a réussi à conquérir plus du double des points du Français avec quatre podiums et, parmi eux, sa première et seule victoire en MotoGP à ce jour…

Tout reste donc à faire, et les événements d’Assen, où Fabio Quartararo a subi deux chutes en course, et qui lui imposeront encore à faire une pénalité dès la rentrée à Silverstone au Grand Prix de Grande Bretagne, montrent qu’il faut rester plus que vigilant. D’autant plus qu’il reste 225 points à prendre dans les neuf courses restantes…

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