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Il en a fallu du temps mais cette fois les choses s’accélèrent. De quoi s’agit-il ? De la prise en compte par le calendrier MotoGP des revendications de ses constructeurs engagés au sujet d’une multiplication des épreuves là où le marché existe véritablement. Soit en Asie du Sud Est. Là-bas, la moto s’émancipe au contraire de la vieille Europe qui la sclérose. De trois Grands Prix ces dernières années, on est passé à quatre, qui seront cinq en 2021 puis six. Razlan Razali, le Malaisien de Petronas et de Sepang explique…  

Le calendrier des Grands Prix comportent actuellement 19 rendez-vous mais une rapide inflation devrait se déclarer. Les nouveaux venus que sont la Thaïlande et la Finlande verront l’Indonésie les rejoindre lorsque le projet pharaonique du site prévu pour recevoir le meeting sera achevé. Mais on n’en restera pas là. Demain, le Vietnam sera de la liste.

Une arrivée indirectement annoncée par Razlan Razali, patron sur le terrain de la structure malaisienne Petronas qui s’étend du Moto3 au MotoGP en passant par le Moto2 : « Carmelo Ezpeleta et Dorna m’ont annoncé quelles sont les épreuves en Asie qui vont arriver. Je lui ai dit que c’était bien d’avoir la Thaïlande et de voir l’Indonésie en approche. Il a parlé aussi du Vietnam ».

« C’est bien pour ce sport. On a besoin de soutenir tous les efforts qui assurent au MotoGP d’être un événement majeur afin qu’il reste prestigieux ».  Il précise aussi sur crash.net que cette embellie en Asie ne saurait porter préjudice à la position de la Malaisie : « pour moi, il est essentiel que la Malaisie reste l’avant-dernier rendez-vous du calendrier ». Ce qui veut dire le dernier de la série de Grands Prix sous ces latitudes. « Je protège ainsi mon public malaisien » assure Razali dont le site de Sepang a affiché complet lors de la venue des Grands Prix moto. « Ils peuvent aller en Thaïlande, en Indonésie, au Vietnam et partout ailleurs, mais ils doivent surtout être en Malaisie ! ».

Pour digérer ces nouvelles épreuves, l’idée de Dorna est de réduire les tests hivernaux. Mais là aussi, la Malaisie tient à son statut : « je pense que recevoir les premiers essais de l’année est aussi important. Les tests resteront et d’abord pour les rookies. Je suis confiant de voir ces tests de Sepang perdurer. Je tiens ça des constructeurs qui m’ont assuré partager mon avis sur ce sujet ».

On rappellera qu’à part la parenthèse 1996-1997 en Indonésie, ou celle entre 2005 et 2008 en Chine, la Malaisie et le Japon sont les seuls pays d’Asie à pouvoir de targuer de recevoir les Grands Prix moto de façon régulière ces dernières années. L’Australie se situe aussi dans les parages. Une évolution qui devrait ravir Jack Miller et ses compatriotes ainsi que tout le contingent des pilotes venu de ce coin de la planète.

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