Hubert Trunkenpolz est un personnage influent chez KTM. Et pour cause, il est le T du trigramme et par le fait membre du conseil d’administration. Le genre d’homme que l’on écoute lorsqu’il parle et il a apporté sa contribution sémantique lors de la présentation des troupes de Mattighofen mobilisée dans un projet MotoGP qui entamera, en 2020, son quatrième chapitre…
Chez KTM, la compétition n’est pas une danseuse qui amuse la galerie du reste de l’industrie. C’est en revanche la raison d’être de celle-ci et l’ADN du constructeur qui a pour devise « Ready to Race ». Un enjeu fort qui ne supporte pas l’approximation ou la demi-mesure. Pour les Autrichiens, l’essentiel n’est pas de participer, mais bel et bien de gagner : « le sport moto est d’une importance capitale pour KTM. Le sport est pratiqué ici depuis la création de l’entreprise, et comme c’est le cœur de la marque, je pense qu’il n’est pas besoin de préciser à quel point la compétition est importante pour KTM en tant que marque », a souligné Hubert Trunkenpolz.
Sur le chemin parcouru depuis la première apparition de la RC16, il précise : « nous savions dès le départ que ce ne serait pas une promenade de santé et nous avons vu que c’était très, très difficile, surtout la première année. L’écart avec les meilleurs était vraiment dramatique, il faut le dire très clairement, et peut-être même un peu plus grand que ce que nous pensions à l’origine. Ce qui m’impressionne vraiment et me rend très positif, c’est le peu de temps que nous avons mis pour combler en partie cette distance. »
Un parcours qui n’est pas près de s’arrêter : « nous sommes venus pour rester et nous resterons jusqu’à ce que nous réussissions ici. Comme dans toutes les autres compétitions où nous nous sommes impliqués, que ce soit en rallye ou en supercross en Amérique. Nous ne faisons pas dans l’esprit olympique, nous nous impliquons pour gagner. Et c’est le signal que nous avons donné en nous engageant en 2026 et au-delà si nécessaire. »
Sur Speedweek, le ponte termine sur les objectifs 2020 : « les attentes sont plus grandes, car nous sommes encore plus proches. Bien sûr, ce serait une fausse humilité de dire que nous voulons le top 10 et que cela nous suffit. Nous voulons progresser et il sera difficile de dire ce que nous réaliserons finalement. Mais un résultat dans les cinq premiers devrait être possible en 2020. » La saison s’ouvrira le 8 mars au Qatar.