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Aleix Espargaró Quartararo

En pleine crise sanitaire, il serait mal venu de parler d’épidémie, mais, tout de même, il y a contagion. Même si ça n’a rien de viral. Il s’agit du syndrome des loges, un mal aux avant-bras bien connu des pilotes moto, et qui fait florès depuis le début de cette saison. Miller et Lecuona ont bien malgré eux ouvert la voie et Quartararo les a suivis en direction du bistouri. Le Français a été foudroyé en plein Grand Prix d’Espagne qu’il dominait. Mais la série n’est pas close. Ainsi Aleix Espargaró va se faire opérer. Et Danilo Petrucci est parti en consultation…

Les MotoGP version 2021 seraient-elles plus éprouvantes que leurs devancières ? On ne saurait encore l’affirmer mais force est de constater qu’après quatre Grands Prix, trois pilotes se sont faits opérer du syndrome des loges, qu’un quatrième le fera et qu’un cinquième est parti voir le médecin pour une levée de doute.

Ceux qui ont une fraiche cicatrice sur leur avant-bras sont Jack Miller, le vainqueur du dernier Grand Prix d’Espagne, Iker Lecuona, qui a marqué son premier point à Jerez, et Quartararo qui a presque tout perdu au cours du même week-end en Andalousie. De son côté, Aleix Espargarò a conclu tôt et après une chute les tests de Jerez de ce lundi afin de se rendre à la clinique Dexeus de Barcelone pour être visité par le Dr Xavier Mir. Après la consultation, le patient et le spécialiste ont opté pour l’opération qui sera réalisée après le Grand Prix de France au Mans, prévu le 16 mai.

Aleix Espargaró a déjà connu ça

Ce n’est pas la première fois qu’Aleix Espargaró doit faire face au syndrome des loges. En 2009, l’Espagnol a été opéré pour le même problème. A cette liste, on attend de voir s’il faudra ajouter le nom de Danilo Petrucci. Le pilote Tech3 KTM fera examiner son bras vendredi à Milan, pour évaluer l’étendue de son problème et comprendre s’il s’agit d’un souci lié aux deux hernies au cou ou au syndrome des loges.

Valentino Rossi a livré une hypothèse pour expliquer cette série de syndrome des loges : « la puissance et l’augmentation des performances de la moto, à l’accélération, à la vitesse, au freinage… La moto va très vite. Ne pas souffrir de ce problème est merveilleux » souligne le pilote Petronas Yamaha. « Lorsque vous allez très vite sur une moto, ce problème peut survenir ». A ce jour, le champion de Tavullia est l’un des rares pilotes à n’en avoir jamais souffert. Au fait, Alex Rins est aussi allé se faire consulter, craignant pour une épaule. Il n’a été décelé qu’une inflammation.

 

 

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