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Jorge Lorenzo en a fini avec la pression et les dangers de la compétition. Il a bien mérité son repos du guerrier après sa retraite annoncée, et il en profite d’ailleurs en ce moment en Indonésie, du côté de Bali. Un lieu paradisiaque idoine pour se ressourcer. Mais il y aura ensuite l’après à gérer. Quelles ont les options de celui que l’on appelait Por Fuera ?…

Jorge Lorenzo coule actuellement des jours paisibles en Indonésie avec des amis et plus si affinités. Une période pour faire farniente et accomplir ainsi la transition vers une autre vie. Mais quelle sera-t-elle ? Pour le moment, le pilote espagnol ne donne toujours aucune indication sur ses projets futurs. Lorenzo a maintenant tout le temps pour se consacrer à plusieurs projets personnels qu’il a laissés de côté ces dernières années.

Parmi ceux-ci, il y a par exemple sa marque de vêtements et accessoires Skull Rider, une société dont il partage 50% de la propriété avec l’homme d’affaires Sito Herrera. Une enseigne qui, cependant, ne dégage pas d’énormes profits.

Une autre activité dans laquelle Lorenzo a toujours manifesté son intérêt est celle du monde de l’immobilier. Il y a onze ans, il a fondé FMT Land 99, une agence dédiée à la location de propriétés sur les Îles Baléares, mais qui a enregistré des pertes. Depuis, il a déménagé à Lugano (Suisse). Il songe à ouvrir une entreprise similaire dans ce pays.

L’ancien pilote Honda collectionne aussi depuis dix ans des reliques appartenant au monde des sports mécaniques en général. Il peut aujourd’hui prétendre posséder l’une des collections privées les plus importantes du monde du sport automobile avec des objets ayant appartenu à des légendes comme James Hunt, Gilles Villeneuve, Sebastian Vettel, Lewis Hamilton et Ayrton Senna, sans oublier les combinaisons et les casques portés par Valentino Rossi, Wayne Rainey, Kevin Schwantz, Barry Sheene, Crivillé ou Marc Márquez.

Lorenzo avait ouvert sa collection au public il y a trois ans par l’intermédiaire du musée World Champions 99 situé en Andorre, des installations qui ont malheureusement dû être fermées au début de 2019 pour des raisons que ni le pilote ni son environnement ne font connaître…

Dernière option mais qui s’est aussi fermée… Dans le cadre de la finale de la saison à Valence, la finale de la ligue MotoGP eSport a également eu lieu. Lorenzo a regardé la course virtuelle et a souhaité bonne chance aux participants. Le sport électronique est une activité en plein essor et grandit chaque année. L’argent des prix augmente et de plus en plus de fans suivent les flots des meilleurs joueurs du monde entier.

Serait-ce aussi une éventualité pour l’avenir de Lorenzo ? « J’adore la PlayStation et j’ai joué de nombreuses heures en tant qu’enfant. Je suis un joueur enthousiaste, mais jouer sept ou huit heures par jour pour être le meilleur est très difficile », rejette-t-il. « Dans ma vie, j’aime bien autre chose que la PlayStation. Je peux jouer une demi-heure ou une heure, mais pas sept heures comme un pro. »

Ce ne sera donc pas une voie à suivre. On le constate, ce ne sera pas simple de trouver une suite à 21 saisons de compétition. Mais Jorge Lorenzo a maintenant tout le temps pour y penser…

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