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Par Luigi Ciamburro / Corsedimoto.com

Valentino Rossi et les pilotes de l’Académie s’entraînent en sessions réduites au Ranch Tavullia. Le début de la saison du MotoGP reste entouré d’incertitude en raison du coronavirus.

L’un des pays les plus touchés par la pandémie de coronavirus est l’Italie, le pays qui a accueilli certaines des plus grandes stars du MotoGP. Parmi les victimes se trouve le ranch de Valentino Rossi à Tavullia, où s’entraînent la plupart des pilotes VR46, car il est semi-fermé. L’entraînement à moto est réduit à deux séances à la fois, le gymnase est fermé.

Le décret établi par le gouvernement italien permet aux athlètes professionnels de s’entraîner, mais sachant que le début du championnat du monde MotoGP est encore loin, il vaut mieux ne pas prendre de risques inutiles. Et on doit respecter strictement les mesures restrictives établies par le gouvernement. La province de Pesaro paie le prix fort pour cette épidémie, avec 74 victimes et 812 personnes infectées.

L’Académie VR46 subit les effets du coronavirus
Les pilotes de l’Académie s’entraînent dans le cadre de petites sessions limitées par les dispositions du décret. Bien que le Grand Prix de Jerez soit toujours programmé, le danger qu’il soit annulé ou reporté est réel. Une situation compliquée pour Valentino Rossi lui-même qui prévoyait de prendre une décision sur son avenir après les cinq premières courses. Une situation que même dans le pire des cas « Il Dottore » n’aurait pas imaginée.

Dans le scénario impossible de l’annulation du championnat MotoGP, il est facile de prévoir que le Docteur décidera de signer avec l’équipe de Razlan Razali. Dans le pire des cas, on peut s’attendre à ce qu’une saison 2020 se développe à partir de l’été, où les infections à coronavirus devraient être réduites au minimum avec des températures élevées. Le conditionnel est toujours obligatoire et il est impossible de faire certaines suppositions.
L’avenir étant incertain, les pilotes de l’Académie VR46 tuent le temps dans des tâches disparates. Seul Valentino Rossi peut compter sur une salle de gym privée à domicile. Chacun vit sa quarantaine préventive. « On ne peut même pas aller au gymnase à vélo », a expliqué Franco Morbidelli à « La Gazzetta dello Sport ».
« En attendant, les jours passent tranquillement. Par nature, je suis accro à la télévision : je cuisine un peu plus, j’augmente les défis sur Playstation avec Francesca, ma fiancée, dans Tekken, un jeu de combat. J’essaie d’apprendre à jouer de l’harmonica et du cajon espagnol, un instrument de percussion. Je me débrouille mal avec les deux », plaisante l’Italien.

La solidarité des pilotes
Pour sa part, Pecco Bagnaia passe son temps à collecter des fonds pour aider les hôpitaux dans l’un des pays les plus touchés par cette pandémie. Au total, l’Italien a récolté 15 000 euros avec l’aide de son fan club. « On ne peut pas faire grand-chose de nos jours, enfermé à la maison, et heureusement que Domizia, ma petite amie, est avec moi. Comme je ne peux pas aller au gymnase, je m’entraîne à la maison, avec la supervision à distance du centre médical de Misano Adriatico, ainsi que quelques footing en plein air, seul. Renoncer à débuter le championnat du monde a été difficile. J’étais prêt à courir, alors que maintenant nous devons attendre le GP de Jerez le 3 mai, mais même à huis clos, c’est un espoir qui s’affaiblit de plus en plus. »

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Luigi Ciamburro

 

 

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