Le 8 mars prochain, le Grand Prix du Qatar lancera la saison 2020 de MotoGP. Tous les pilotes voudront marquer leur territoire dès cette épreuve inaugurale et quoi de mieux pour y arriver que de commencer par une victoire au nez et à la barbe de tous les autres ? Certes, mais gagner à Losail, depuis 2015, c’est comme courir sans partir à point… Une malédiction qui prive du titre à la fin !
C’est une constante qui est entrée dans les données statistiques. Gagner le Grand Prix du Qatar, c‘est faire le deuil de ses ambitions pour le titre mondial. Un paradoxe qui dure depuis 2015. On rappellera que la piste de Losail ouvre la saison de MotoGP depuis 2007, tandis que le meeting qatari est au calendrier depuis déjà 2004. Sept pilotes ont concrétisé près de Doha : deux Italiens ( Rossi et Dovizioso ), quatre Espagnols (Lorenzo, Márquez, Viñales et Gibernau) et un Australien (Stoner).
Le record de succès dans la catégorie reine est partagé entre Valentino Rossi et Casey Stoner, avec quatre succès. Seul l’Australien a remporté le Grand Prix de nuit en 2007, l’année où il a réussi à amener Ducati sur le toit du monde pour la première et unique fois de son histoire à ce jour.
Certes, mais de 2007 à aujourd’hui, seulement 4 vainqueurs de la première course à Losail ont coiffé la couronne de lauriers à la fin de l’année. C’est le cas de Stoner en 2007 et 2011, de Lorenzo en 2012 et de Márquez en 2014. Mais depuis ces 5 dernières saisons, le vainqueur du premier Grand Prix de l’année n’a jamais réussi à s’approprier le titre.
Cependant, les statistiques montrent que de 2015 à aujourd’hui, ceux qui ont remporté la première course du Championnat du monde ont au moins fermé le podium au classement du championnat du monde à la fin de l’année. En 2015, Rossi a terminé 2e, en 2016 Lorenzo a terminé à la 3e place ainsi que Viñales l’année suivante, tandis que Dovizioso , qui a remporté les deux dernières éditions du Grand Prix du Qatar est devenu vice-champion du monde.
Bref, il y a matière à réflexion, mais une chose est sûre : ces statistiques n’apaiseront certainement pas l’envie de gagner des pilotes impliqués sur la piste dimanche 8 mars…