En 2023, l’équipe Ducati Pramac – qui est, avec ses GP23 garanties, la structure la plus proche possible en termes de suivi technique de l’usine Ducati – a embauché Gino Borsoi en tant que team manager. L’Espagnol s’est forgé une solide expérience et une bonne réputation dans l’ombre de Jorge Aspar Martinez, une période où il a croisé la trajectoire d’un certain Jorge Martin. Sept ans après, ils se retrouvent sous le même auvent, avec une ambition qui pourrait bien brouiller un peu plus les cartes en MotoGP…
En acceptant la lourde mission qui lui a proposé Paolo Campinoti au sein de l’équipe Pramac Ducati, Gino Borsoi est entré dans la cour des grands. L’homme a la carrure pour évoluer dans cette nouvelle dimension. Ainsi, il n’hésite pas à afficher de quel bois il est fait : « j’ai des connaissances, plus de 20 ans dans le paddock » rappelle-t-il sur crash.net. « Je sais gérer les pilotes, et c’est le plus important quand on se bat pour arriver au but ».
Il a déjà tracé sa feuille de route : « l’objectif est, a minima, d’égaler la saison dernière. Espérons plus. Nous aurons une moto d’usine, ce sont des pilotes d’usine, nous sommes vraiment une équipe d’usine. Nous avons tous les outils » assure-t-il. « Nous savons ce dont nous avons besoin. Nous avons des pilotes forts et rapides avec un talent énorme ».
Gino Borsoi : « Jorge Martin est l’un des pilotes les plus rapides actuellement et il doit maintenant le montrer en course«
Et puis il y a toujours cette part de superstition chez tous les protagonistes du paddock. La preuve : « #23 était mon numéro donc c’est la saison parfaite pour moi ! » signale l’ancien pilote. « Je suis prêt à tout donner. J’ai commencé à travailler à la fin de la saison dernière pour être prêt et fort pour cette saison ».
Reste que dans cet objectif général, il y en a un particulier et qui concerne clairement son ancien pilote Jorge Martin qu’il retrouve à présent parmi l’élite : « il a beaucoup changé, bien sûr », a déclaré Borsoi à propos de Martin. « Tout le monde sait qu’il est un talent, un énorme talent. Il a montré de quoi il était capable en Moto3, Moto2 et MotoGP. Il est l’un des pilotes les plus rapides actuellement, notamment en qualifications ». Un cap qu’il va falloir franchir, car voici ce qui est à présent espéré de l’Espagnol : « maintenant, il doit le montrer en course, et nous devons le montrer en équipe ». Au vu de ce qui précède, il apparait effectivement que les nouvelles courses sprint semblent tailler pour lui…
