Le marché des transferts entre dans son dernier tour de table dans un MotoGP qui aimerait régler la question de 2023 et au-delà en grande partie lors du prochain Grand Prix d’Allemagne, au Sachsenring. Ce qui nous laisse une dizaine de jours avant échéance. Lors du dernier rendez-vous en Catalogne, des contacts rapprochés ont eu lieu et des certitudes commencent à se dessiner pour certains ce qui met le doute à d’autres. Miguel Oliveira est de ces pilotes en quête d’avenir, en prenant le risque de refuser une mutation interne chez KTM alors qu’il n’y a pas pléthore de postes à pourvoir à l’extérieur. Cependant, il a un plan…
Entre Miguel Oliveira et KTM, la fin de l’histoire semble inéluctable. Et d’abord à cause de ce paradoxe, vexant pour la marque de Mattighofen : le Portugais trouve indigne de son rang de retrouver son pourtant ancienne écurie Tech3 avec laquelle il a connu la victoire avec la RC16. Mais, dans le même temps, il évalue l’opportunité alléchante d’aller chez Gresini Ducati. La priorité n’est donc pas d’être dans une équipe usine, mais d’avoir une machine compétitive, ce que n’est pas la KTM pour Oliveira.
Cela étant dit, au vu du déroulé de la présente saison, on ne peut pas lui donner vraiment tort. Mais il l’expose clairement sur la place publique. En revenant de Catalogne, il déclare ainsi dans des propos vus sur Tuttomotoriweb : « mon objectif est de piloter une moto compétitive. Pour le moment, Ducati est très compétitif et il semble y avoir une place libre chez Gresini. Nous avons eu une petite réunion pour faire connaissance et discuter. Il n’y a encore rien de concret, tout reste ouvert pour mon avenir. Dans tous les cas, je vise à monter sur une moto qui peut gagner des courses ».
Miguel Oliveira veut tourner la page KTM
On rappellera que, cette saison, Miguel Oliveira a gagné la course du Grand Prix d’Indonésie à Mandalika, sous la pluie avec la RC16 usine. C’était son quatrième succès en MotoGP, tous acquis avec KTM. Mais visiblement, l’équipier de Brad Binder ne croit plus que la moto autrichienne soit en mesure d’embellir encore son palmarès.
Maintenant, s’il devait entrer dans le clan Ducati via la porte Gresini, il faudrait en connaître les conséquences sur les sorts d’Enea Bastianini et de Fabio Di Giannantonio, l’actuelle paire constituée au sein de l‘équipe de feu Fausto. Chez Ducati, le jeu des chaises musicales semble moins simple qu’attendu puisque la marque aurait ouvert son champ de réflexion au sujet de l’attribution de sa seconde moto rouge jusqu’à parait-il Joan Mir…
