Le coronavirus suite, mais hélas pas fin. Il a privé de désert du Qatar le MotoGP, le Grand Prix se taille à une autre date en Thaïlande, Austin pourrait avoir un problème, et l’Argentine, pays du tango, tangue à cause de cette épidémie. L‘Italie cadenasse aussi ses régions. Et la France ? Tout indique que les manifestations de masse peuvent s’attendre à une crasse…
Le ministre de la Santé Olivier Véran l’a martelé dimanche soir : « à l’échelle nationale, tous les rassemblements de plus de 1 000 personnes sont désormais interdits. Les préfets, les ministères feront remonter une liste d’événements considérés comme utiles à la vie de la nation. » Il y a donc encore une infime marge de manœuvre, mais elle dépendra de la solidité du préfet qui devra être sacrément motivé…
Le même ministre a précisé que les manifestations, les concours et le recours aux transports en commun ne seraient pas concernés. Jusqu’ici, le gouvernement avait interdit les rassemblements en milieu clos de plus de 5 000 personnes. Un arrêté rendu public samedi 7 mars avait réduit la durée d’interdiction au 15 avril, contre le 31 mai initialement. L’espoir d’une détente sur le front du Covid-19 a donc été de courte durée.
Les regards se tournent maintenant vers les sports mécaniques. Et surtout vers Le Mans. Le championnat de France SuperBike est attendu pour le week-end des 28 et 29 mars. Il pourrait être menacé et, avec lui, l’ouverture de la saison sur le circuit Bugatti. Du 16 au 19 avril doit avoir lieu les 24h du Mans moto, une manifestation qui draine bien plus de 1 000 personnes sur site. Et que dire que Grand Prix de France MotoGP du 15 au 17 mai ? A huis-clos, où pire ? Chaque jour suffit sa peine…