Maverick Viñales a connu les affres de la chute lors de cette première journée d’un Grand Prix de France à la météo automnale. Mais il a beaucoup appris sur les pneus à cette occasion et, surtout, il a tiré profit de la seconde séance d’essais de l’après-midi sur le sec pour se positionner à une troisième place qui l’assure sans doute déjà d’une place en Q2. Douzième sur piste humide puis troisième sur le sec, il est inutile de préciser quelles conditions il aimerait avoir pour la course de dimanche…
Maverick Viñales est déjà dans le bon wagon du Grand de France au Mans après la première journée passée sur le tracé du Bugatti. Troisième au classement, il a pu évaluer l’état d’adhérence de la piste selon les conditions proposées : « je suis d’accord avec Fabio quand il dit qu’il était difficile de réchauffer les pneus aujourd’hui à cause des températures fraîches », a convenu Viñales avec le Français. « Dans les premiers tours avec des pneus neufs, vous avez le sentiment de rouler sur la glace. Je parle principalement du flanc gauche, ça va à droite. Mais sur la gauche, vous avez besoin de deux ou trois tours jusqu’à ce que vous puissiez sentir l’adhérence ».
« Dans l’ensemble, je suis satisfait de la performance d’aujourd’hui », a déclaré Maverick. « Aujourd’hui, j’étais occupé à maintenir le rythme de la course, car personne ne sait si nous aurons une séance sèche jusqu’à dimanche. Et dans le cas où nous aurions une course sèche dimanche, il est important que nous ayons déjà une idée pour la configuration de la course. Dans l’ensemble, je me sens bien. Nous avons encore quelques choses à améliorer sur la moto, mais ce sont des détails. Quand nous aurons fait cela, nous serons prêts pour le combat. Je suis heureux d’être maintenant revenu à un bon niveau ».
Viñales : « je sais quel pneu utiliser en course »
Viñales termine en expliquant sa chute en FP1 : « je suis passé de pneus pluie soft à medium. J’étais alors trop optimiste quand je suis arrivé au troisième virage. J’ai posé mon genou sur le sol et je suis tombé en même temps. C’étaient les pneus froids. Complètement mon erreur. J’aurais dû attendre un peu plus longtemps. Mais après la chute, il ne m’a fallu que quatre ou cinq virages pour reprendre confiance en moi pour des tours rapides. C’était positif. De plus, après cet accident, je sais quelle composition de pneu nous devons utiliser ici en course ».
MotoGP Le Mans France J1 : chronos
Crédit classement motogp.com