MotoGP Le Mans France J1 : tension entre Viñales (Yamaha/2) et Mir (Suzuki/9)

Les températures étaient automnales dans la Sarthe et la bonne ville du Mans qui accueillent le Grand Prix de France ce week-end. Et pourtant, il y eu un coup de chaud sur la piste entre Maverick Viñales, ci-devant officiel Yamaha, troisième du championnat, et Joan Mir, second au classement général provisoire, portant haut les couleurs de Suzuki. La faute à un retour sur la piste peut-être un peu trop cavalier du premier cité, à la surprise du second. Car les deux ne sont absolument pas d’accord sur l’interprétation des faits…

Entre Joan Mir et Maverick Viñales, il y a eu un pic de tension lors de la FP2 du Grand Prix de France, ce vendredi après-midi. Tout a commencé avec un freinage raté, un tout droit, puis le retour sur la piste. C’est là que tout s’est noué. L’officiel Yamaha donne sa version : « quand je suis revenu sur la piste, je l’ai fait de la manière la plus sûre possible car l’herbe était mouillée et si j’étais tombée là, cela aurait été dangereux. Je pense que je lui ai laissé assez d’espace, mais je n’étais pas sur la moto de Joan donc je ne sais pas. C’était au milieu de la séance et il n’y avait pas de quoi en faire un histoire ».

« Les pilotes ne peuvent pas faire ça »

De la Suzuki de Joan Mir, la vision des faits diffère : « ce qui s’est passé, c’est que dans l’échappatoire du virage 8, quand j’ai quitté le virage j’ai vu qu’il allait rejoindre un point dangereux et les pilotes le savent, car si vous sortez là-bas vous êtes au milieu de la ligne droite et nous arrivons à 300 km/h ».

« J’ai vu qu’il ne tournait pas la tête et il a continué à y aller, alors j’ai coupé les gaz et je l’ai vu sortir sur la piste. J’étais loin, mais c’est sorti. Si je ne pas à couper les gaz, je suis à sa hauteur. J’ai trouvé que c’était une situation très dangereuse et il faut en tenir compte, que les pilotes ne peuvent pas faire ça. Cela peut être un drame si quelque chose se passe là-bas » insiste Joan Mir. Les deux se retrouveront samedi sur la suite, pour la suite des événements…