Valentino Rossi aurait pu connaître une journée sympathique au Mans, en ce vendredi d’entame du Grand Prix de France. Il était en effet, à mi-journée, cinquième en MotoGP et l’après-midi, il s’était assuré d’une place provisoire en Q2. Puis il a vu le terrifiant soleil de son demi-frère Luca Marini en Moto2 avant d’apprendre qu’à cause des drapeaux jaunes, son meilleur temps était annulé. Le voilà seulement douzième et inquiet pour son cadet…

En MotoGP, tout ne tient qu’à un fil. Et tout peut changer en un rien de temps. Valentino Rossi l’a appris à ses dépens au Mans, en ce vendredi éprouvant. Le Doctor pensait s’en être bien sorti, avant de voir son frère Luca Marini provoquer un drapeau rouge en Moto2 après une lourde chute. Puis il s’est vu sorti du top 5 et rétrogradé douzième. Une sanction qu’a aussi dû subir Johann Zarco, mais également Alex Rins

Ses premiers mots au moment de faire le bilan était pour son frère Luca Marini : « Luca va bien, il est en forme. Mais il a des problèmes avec son pied gauche. J’avais peur parce que c’était un grave accident. Nous avons maintenant trois courses d’affilée donc nous devons voir si cela a du sens pour lui de continuer ce Grand Prix. Il est maintenant à l’hôpital et là, ils vérifieront la cheville de plus près. Nous devrons attendre et voir s’il peut piloter dimanche ».

« Dans ce froid, c’est dangereux avec les slicks »

Un accident qui le sensibilise sur les conditions de ce Grand Prix : « c’était dangereux quand on est allé à la limite. Ce n’était pas seulement humide mais aussi froid. Si l’asphalte est inférieur à 20 degrés, c’est très difficile. Mais dans l’ensemble, je ne me sentais pas trop mal et je pense que mon rythme est bon ».

Cependant, on peut supposer que les conditions ne se réchaufferont pas pour le reste du week-end… « Si vous poussez dans ce froid, alors c’est dangereux avec les slicks. Ça s’est plutôt bien passé sous la pluie, mais l’après-midi, quand il faisait à moitié sec et à moitié humide, il fallait vraiment faire attention ».

Le plan de Rossi pour être efficace sur ce type de piste diffère sensiblement de celui d’un Jack Miller… « Vous devez conduire très doucement et être constamment sur vos gardes. Mais mon sentiment n’est pas si mal ». A confirmer, demain, samedi, lors d’une FP3 qui sera la dernière opportunité pour accéder directement à la Q2…

MotoGP Le Mans France J1 : classement

Tous les articles sur les Pilotes : Valentino Rossi

Tous les articles sur les Teams : Monster Energy Yamaha MotoGP