Pour une fois, le débriefing de Johann Zarco après la première journée du Grand Prix de France au Mans est très bref, celui-ci s’étant tenu exactement pendant celui de Fabio Quartararo, très long mais qu’on va essayer de vous mettre en intégralité…
Comme à notre habitude, nous reportons ici ses paroles sans la moindre mise en forme.
Johann Zarco : « Demain, ça c’est important. Les conditions constantes de la journée ont permis quand même de prendre de la confiance sur la moto. Une piste qui me plaît. Après, clairement, c’est les conditions les plus fraîches depuis le début de l’année et on voit que pas mal de pilotes se sont faits surprendre. C’est logique, le pneu a du mal à travailler devant, ou quand on veut le faire travailler il peut bloquer et il y a de la chute. Du coup, on bosse, on commence à travailler sur des détails avec mon technicien, et ça c’est bien. Demain j’espère avec ces détails avoir plus de contrôle de ma moto pour gagner en vitesse, jouer cette première ligne et du coup être prêt pour la Sprint race. Mais entre matin et aprèm, déjà, les sensations étaient meilleures. Il n’y a pas eu une grosse amélioration sur la perf pure, mais ça va : on est dans le train-train et ça c’est bon. »
Tu as pu suivre un peu les KTM ou pas
?
« Non, j’avais Miller sur la fin, mais il était un peu
trop loin. Mais de ce que j’ai pu voir et de ce que je connais, les
pilotes, tout ça, on voit qu’ils sont très en forme et à l’aise
quoi. Je pense de toute façon, on est tellement tous à la limite,
eux arrivent à avoir une grosse adhérence sur l’arrière, puisque
pour être devant à Jerez avec énormément de température et du coup
la piste qui glisse, ils étaient là. Mais là, quand il faut
attaquer et qu’il y a quand même de l’adhérence, on dirait qu’ils
arrivent à en avoir presque encore plus, ou en tout cas manier bien
leur moto, du coup ils sont tout simplement sur une très
bonne phase. »
On sait que tu es l’un des meilleurs dans des conditions
changeantes, mais tu disais que tu avais eu une espèce de
déclic après Miller. Est-ce que tu l’as bossé ce truc pour
que pour prendre la mesure de la piste directement ou pas
?
« Oui, j’ai progressé là-dessus, j’ai progressé et sous
la pluie constante et sur des conditions un peu mixtes, on va dire.
Mais oui, j’ai progressé parce que je ressens mieux les pneus, je
connais de mieux en mieux la moto et simplement la qualif de Jerez
où on n’était pas sûr de l’état de la piste, j’étais très vite fait
premier ou deuxième, et ça c’était bon. Donc oui, sans le bosser
précisément, l’expérience fait que je m’y adapte mieux. »
GP de France – MotoGP Résultats P2 :
Crédit classement : MotoGP.com