Les récentes inondations en Espagne ont mis en péril la tenue du Grand Prix de Valence, dernière manche du championnat MotoGP 2024. Si la piste en elle-même n’a pas subi de dommages importants, les infrastructures environnantes ont été sévèrement touchées, laissant planer un doute sur la possibilité d’organiser l’événement dans les délais impartis. Carmelo Ezpeleta, PDG de Dorna Sports, a confirmé qu’il souhaitait maintenir une finale de la saison à sa date initialement prévue.
Dorna, l’organisateur de MotoGP, se bat pour maintenir la dernière manche de la saison au Circuit Ricardo Tormo à Valence, malgré les difficultés causées par des inondations dévastatrices. Carmelo Ezpeleta, PDG de Dorna, a clairement exprimé son souhait de tenir le Grand Prix comme prévu, du 15 au 17 novembre. Dans une récente interview avec AS, il a affirmé que, bien que la piste soit intacte, d’importants problèmes d’accès et d’infrastructures subsistent.
« En principe, la date originale est maintenue. Ils travaillent pour résoudre les problèmes d’accès et de services. La piste n’a pas été endommagée », a déclaré Ezpeleta. Il a ajouté qu’après une inspection initiale, l’état de la piste est excellent, mais que de nombreuses infrastructures nécessaires à l’événement ont été gravement endommagées et nécessitent des réparations urgentes.
La détermination de Dorna a été renforcée par l’IRTA, qui a réaffirmé l’intention de poursuivre l’événement : « bien que le circuit soit utilisé comme centre de secours, les autorités locales et MotoGP sont engagés à tenir l’événement aux dates prévues et travailleront sans relâche pour y parvenir. » Cette déclaration souligne la priorité de soutenir les victimes des inondations.
Jorge Viegas, Président de la FIM : « je suis favorable à la course à Valence, cela pourrait aider la population en apportant des fonds »
Cependant, la décision finale ne repose pas uniquement sur Dorna. Elle dépendra également des autorités locales, dont la Generalitat Valenciana et le gouvernement central. Les conditions à Valence restent critiques, et l’urgence d’aider ceux qui ont été touchés est primordiale.
Si le Grand Prix de Valence devait être annulé, plusieurs alternatives sont sur la table. L’une des plus pratiques serait d’organiser une seconde course en Malaisie, où l’équipement est déjà sur place, réduisant ainsi les coûts logistiques et permettant une solution rapide. Le Qatar a également été mentionné comme une option potentielle, mais cela nécessiterait un ajustement du calendrier vers fin novembre ou début décembre. Des circuits européens comme Catalogne et Portimão ont également été envisagés pour terminer la saison.
L’incertitude plane donc sur Valence, et la question se pose de savoir si la saison se clôturera en Europe comme prévu. Valence est la destination idéale pour un grand final, connue pour son ambiance festive et son histoire avec les fans de moto. Cependant, les circonstances actuelles exigent une approche flexible, et la décision finale dépendra de la sécurité, de la logistique et de l’impact sur les communautés touchées.
Le dernier mot revient au Président de la FIM, Jorge Viegas qui a déclaré : « je suis favorable à la course à Valence car je pense que notre présence pourrait aider la population. Nous essayons d’organiser le Grand Prix et en même temps de récolter des fonds. J’ai un profond respect pour les personnes touchées par la catastrophe, mais la course rapporterait de l’argent à cette région. Mais tout dépend du gouvernement c’est lui qui nous dira s’il serait possible d’organiser le Grand Prix ou non si nécessaire nous sommes disponibles pour reporter la date le 24 novembre ou même décembre ». A suivre …