C’est avec espoir que les regards sont tournés cet après-midi vers une Autriche qui pourrait tout simplement à elle-seule déconfiner les sports mécaniques. Tandis que les paddocks de la Formule 1 et du MotoGP vivent dans la crainte d’une saison blanche aux conséquences économiques et sociales désastreuses, le Red Bull Ring redonne des ailes aux acteurs et aux passionnés. Un Grand Prix de Formule 1 pourrait ainsi avoir lieu dès juillet et celui du MotoGP suivrait en août…
L’Autriche ne pratique pas la politique de l’autruche face au coronavirus. Elle regarde plutôt son destin bien en face. Il faut dire qu’avec une enseigne comme Red Bull, qui a son propre circuit, et un constructeur comme KTM sur ses terres, faire de la course et des Grands Prix est un sujet d’actualité et un enjeu.
De fait, le pays et les autorités de celui-ci bougent. Du site motorsport.nextgen-auto.com arrive ainsi cette nouvelle sensationnelle : Red Bull, promoteur du Grand Prix et propriétaire du circuit autrichien attend le feu vert du gouvernement autrichien pour se lancer dans l’organisation d’un Grand Prix. Un quitus qui pourrait être donné ce soir par le ministre des sports du pays.
Selon Christian Horner, le directeur de Red Bull Racing, « tout est prêt » pour une reprise de la Formule 1 en Autriche, au Red Bull Ring, à Spielberg. La FOM pourrait y tenir deux courses, les 5 et 12 juillet, avant de revenir en Grande-Bretagne pour deux courses, voire trois si nécessaire, à Silverstone.
« Tout est prêt et nous sommes prêts à revenir en piste. Il s’agit simplement de basculer un interrupteur pour remettre la lumière. Dans le cas du Red Bull Ring, le circuit est uniquement axé sur cette reprise et il est donc flexible s’il le faut » assure Horner.
« Nous avons bon espoir et ce serait un bon début pour le championnat si la situation est considéré comme suffisamment sûre. Je sais que Red Bull fait tout ce qui est en son pouvoir pour faciliter la tenue de la course » commente Horner. « Si les autorités médicales et le gouvernement sont d’accord, cela nous donnera également un point de départ que d’autres promoteurs et pays pourront ensuite suivre. »
Un mouvement qui mettrait le MotoGP dans son aspiration. Si le cas de Silverstone est à débattre pour les Grands Prix moto, on rappellera qu’en août, il y a aussi Brno, dans une République Tchèque frontalière de l’Autriche. Et le gouvernement autrichien a déjà promis d’ouvrir ses frontières avec ce pays comme avec Allemagne. Enfin, la Catalogne travaille aussi pour relancer un Grand Prix sur son tracé… Pourvu que tout cela se concrétise !
