En pleine spirale ascendante, la jeune équipe du Mooney VR46 Racing Team n’en connaît pas moins une lutte interne entre ses deux pilotes, Luca Marini et Marco Bezzecchi.
L’an passé, le frère de Valentino Rossi avait réussit de peu à contenir le rookie de l’année Marco Bezzecchi pour terminer respectivement 12 et 14e, mais, depuis, l’équipe et ses pilotes ont fait un bond en avant, se battant régulièrement au tout premier plan. A ce jeu, c’est même Marco Bezzecchi qui, pour le moment, s’en sort le mieux, au 3e rang du championnat du monde, à seulement un point de Jorge Martin 2e.
Dans sa troisième année en MotoGP au guidon de la Ducati Desmosedici GP, Luca Marini, 6e à 60 points de son coéquipier, dresse le bilan de cette première partie de saison où il a terminé deuxième en Amérique (premier podium MotoGP de sa carrière), troisième en Argentine dans le Sprint et quatre fois sur la première ligne de départ (GP des Amériques, GP de France, GP d’Allemagne, GP des Pays-Bas), et se fixe des objectifs ambitieux pour la suite des festivités : plus de podiums, le titre Team avec son rapide coéquipier (actuellement P2 avec 256 points), et une victoire !
À bientôt 26 ans, le numéro 10 s’exprime dans une vidéo diffusée par son team et visible plus bas.
Sa saison 2023 jusqu’à présent…
« Le début de saison a été très positif, nous avons bien
travaillé et obtenu des résultats importants. À chaque GP, nous
sommes en mesure de nous battre pour le Top 5 et c’est fantastique.
Restons concentrés, continuons à donner le meilleur de nous-mêmes
et plaçons la barre encore plus haut jusqu’à ce que nous puissions
nous battre pour le podium à chaque GP ».
Des pas en avant…
« Je suis fier
de la progression de l’équipe et de moi-même. Mais je dois admettre
que l’équipe a fait un grand pas en avant par rapport à 2022. Nous
sommes plus forts, plus concentrés sur les détails et sur mon style
de pilotage. Je suis plus confiant dans la gestion du week-end. A
chaque fois que je monte sur la moto, je sais exactement ce que
j’ai à faire ».
Un regret ?
« Le plus grand regret
jusqu’à présent est peut-être le week-end de Portimao. J’étais très
rapide pendant l’intersaison, je m’attendais à mieux, j’adore ce
circuit. J’ai chuté en FP3, une chute stupide, et tout est allé de
travers à partir de là ».
Le nouveau format…
« Le Sprint est
une course complètement différente, mais très belle. Nous adorons
la course, nous adorons nous battre avec d’autres pilotes, prouver
que nous sommes plus forts. Pour ce qui est de la gestion du
week-end, cela rend les choses un peu plus compliquées : cela
dépend beaucoup du vendredi, du feeling que l’on a dès que l’on
entre en piste. Si quelque chose ne va pas, vous n’avez pas
beaucoup de temps pour travailler et rétablir les
choses ».
La lutte pour le titre…
« A chaque
GP, il y a beaucoup de pilotes différents et très forts qui peuvent
gagner ou monter sur le podium. Au niveau technique, Ducati a
actuellement une longueur d’avance sur les autres constructeurs. Il
y a un petit écart que nous devons continuer à défendre dans cette
deuxième partie de la saison. Pecco est en grande forme, il est
définitivement le favori pour le titre, mais nous pouvons nous
battre. Tout le monde vise, tôt ou tard, à lui voler sa
couronne ».
Le titre par équipe…
« Marco et moi sommes deux pilotes très forts, toutes les
personnes qui travaillent sur ce projet sont bien préparées et très
fortes dans leur rôle. Il règne une excellente atmosphère dans le
garage. La lutte avec Pramac, qui a remporté le titre d’équipe
indépendante ces dernières années, se rapproche de plus en plus et
tout le monde donnera le meilleur de lui-même pour
gagner ».
La pause estivale…
« Je passerai quelques jours à Ibiza avec ma petite amie,
puis je m’entraînerai beaucoup pour être prêt pour Silverstone. Et
le 21 juillet, le mariage : ce sera un moment important. Puis, à la
fin du mois, quelques jours de détente à Capri, avec Marta, enfin,
ma femme ».
De nouveaux objectifs d’ici Valence…
« J’aimerais me battre pour le podium à chaque GP et
gagner une course. Ce ne sera pas facile, le niveau est très élevé,
la concurrence aussi, mais chaque week-end nous nous rapprochons de
plus en plus ».