MotoGP : le 22 mai 2017, Nicky Hayden nous quittait

Il est des anniversaires que l’on aimerait ne jamais mentionner. Comme ce 22 mai qui n’est pas devenu un jour comme les autres en 2017, année et jour où Nicky Hayden, alors qu’il s’entraînait à vélo sur route ouverte du côté de Misano, a été pris par la Grande Faucheuse. Quatre ans après, on reste inconsolables. Et notamment Kevin Schwantz qui fait une révélation…

Cela fait donc quatre ans que Nicky Hayden nous a quittés, victime de ce qu’il faut bien appeler un accident de la route. A 35 ans, sa vie a basculé à un banal carrefour alors qu’il faisait du vélo. Lui qui avait pris tant de risques sur la piste tout au long d’une carrière marquée par trois victoires en MotoGP, un titre mondial en 2006, et un poignet droit délesté de quelques os en 2014. Sa mobilité lors de l’accélération et du freinage avait été sévèrement limitée. Dur au mal, celui qui a fini sa carrière dans un peloton WSBK épousé en 2016 commentait sur son état : « je dois juste faire beaucoup avec mon coude ce que ne je peux plus faire avec mon poignet ».

L’accident a eu lieu le 17 mai, et il a été maintenu en vie jusqu’au 22. Une tragédie dont se souvient très bien Kevin Schwantz qui est encore marqué par cette disparition.

Disparition de Nicky Hayden : Schwantz reste marqué

Et pour cause… Sur Speedweek on apprend en effet : « je faisais du jogging et sur le chemin du retour à mon hôtel », a déclaré le champion du monde de 500 cm3 millésime 1993 sur Suzuki. « Nous avons parcouru une partie du chemin ensemble. Nicky m’a alors demandé si je voulais faire un tour en vélo de route avec lui dans l’après-midi. J’ai dû refuser car je n’avais pas de vélo de course ni de vêtements appropriés. Quelques heures plus tard, j’ai entendu parler de l’accident … »

Schwantz poursuit : « j’ai du mal à accepter ce qui s’est passé. Je ne veux pas dire maintenant que tout se serait déroulé différemment si nous avions été sur la route ensemble. Mais peut-être que nous serions allés complètement ailleurs ». Le destin se montre parfois impitoyable.