Né le 9 février 1992 à Chiba, Takaaki Nakagami a commencé à courir en Grand Prix en 2007 en 125 à Valence. Il a ensuite progressé en Moto2, catégorie dans laquelle il a débuté lors du Grand Prix du Japon en 2011. Il a remporté deux Grands Prix en 600 à Assen en 2016 et à Silverstone en 2017.
Il a pris part à 100 courses mondiales en Moto2 et 34 en 125. Il a réalisé une belle saison en 2013 avec 5 podiums, ce qui lui valait la huitième place finale au championnat. Il a amélioré depuis sa position avec la sixième place en 2016, et 4 podiums. Il occupe actuellement la septième place avec déjà 4 podiums dont une victoire au Royaume-Uni.
Cette victoire de Silverstone a été ponctuée par l’annonce du passage de Takaaki en MotoGP chez LCR pour 2018, ce qui arrangeait bien tout le monde : Nakagami était aux anges après 6 saisons moyennes en Moto2, la Honda Racing Corporation trouvait un team d’accueil pour son pilote japonais en MotoGP, et Lucio Cecchinello bénéficiait pour LCR d’un deuxième pilote bien financé et doté d’un bon matériel, aux côtés de Cal Crutchlow.
Nakagami n’est peut-être pas le jeune espoir bourré de talent que beaucoup d’amateurs de compétition auraient voulu voir arriver en MotoGP, mais reconnaissons qu’il ne prend la place de personne, puis qu’il va devenir le vingt-quatrième pilote d’une grille qui en compte que vingt-trois cette année. L’avantage pour Takaaki est qu’il ne subira aucune pression, puisque personne n’attend rien de lui, sinon peut-être Honda. Mais on peut penser que les Japonais ne sont pas dupes, sachant pertinemment que la nationalité a été plus déterminante dans le choix du pilote que le palmarès.
Que Nakagami remporte le GP de Silverstone lors de l’annonce de
son passage en MotoGP n’a pas surpris Cecchinello :
« En tant que pilote, vous êtes plus motivé lorsque vous
êtes au centre de l’intérêt et que tout le monde s’intéresse à
vous. Nous n’aurions pas souhaité meilleure façon de célébrer cette
nouvelle. »
Qu’attend Lucio de sa nouvelle recrue nippone ? « Le MotoGP n’est sans aucun doute pas une catégorie simple. Il y a des pilotes comme Tito Rabat qui étaient extrêmement forts en Moto2 et qui ont des problèmes en MotoGP, mais il y a aussi des pilotes qui étaient bons en Moto2 et qui sont également forts en MotoGP, comme Johann Zarco, par exemple. Ce n’est pas facile à estimer. »
Photos Takaaki Nakagami perso
Source : motorsport-total