L’an 2020 pointe à l’horizon avec la promesse d’une saison MotoGP riche en événements. Il y en aura en effet non seulement sur la piste, mais aussi dans les coulisses, avec un marché des transferts en ébullition en vue des exercices 2021 et 2022. Celui qui en donnera le tempo sera le taulier Marc Márquez qui a mis la catégorie à sa botte. Il sera immanquablement sollicité même si, pour lui, le changement sera assurément dans la continuité. Fait-il pour autant ce qu’il veut ? A l’écouter, il a tout de même une contrainte…
Marc Márquez peut-il faire plus que ce qu’il fait actuellement ? Sa saison 2019 a été quasi parfaite, au point qu’il sera difficile de la répéter. Une domination qui rappelle l’adage que veut qu’à vaincre sans péril on triomphe sans gloire. Du coup, on l’imagine tenter sa chance avec une autre marque, voire même se confronter à d’autres catégories. Mais tout ça relève pour le moment du fantasme.
En effet, Marc Márquez est au sommet de son art, mais il semble aussi prisonnier de sa notoriété. Il explique ainsi : « honnêtement, je n’envisage pas aller chez un autre constructeur. Pas maintenant. Ce n’est pas une idée qui me plaît en ce moment. L’objectif est de gagner encore plus avec Honda, et pas avec une autre moto », a souligné l’octuple champion du monde qui, en 2020, partagera le box Repsol Honda avec son frère et champion du monde de Moto2 en titre, Álex Márquez.
Même les courses en dehors du Championnat du Monde MotoGP, comme les classiques huit heures de Suzuka, ne sont actuellement pas une préoccupation pour Marc : « cela dépend de la situation. Si c’est un objectif qui attire mon attention… Mais je suis aussi dans une situation où je ne peux que perdre », a déclaré l’homme de Cervera qui avoue ainsi son impératif. « Si je fais les 8H de Suzuka je ne peux que perdre. Parce que si je gagne, ce serait « normal » pour le grand public. Seule ma défaite ferait la une des journaux. »
Le fait qu’il ne puisse pas inscrire un triomphe de Suzuka sur son CV ne le dérange donc pas : « ça ne m’empêche pas de dormir », a-t-il assuré. Et le WSBK ? « Même pas. » En revanche, si les règles autorisent deux départs lors d’un week-end de Grand Prix à l’avenir, Marc Márquez envisagerait l’option : « Oui, cela me plairait ». Le Moto2 est prévenu !