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La nouvelle officielle de l’annulation du Grand Prix de Thaïlande montre que si la crise sanitaire fait moins de mal au calendrier MotoGP que l’an dernier, elle produit toujours ses effets. Il faut maintenant réorganiser cette partie de la saison qui était placée sous le signe des voyages en outre-mer. Pour le côté Asie, il ne reste plus que la Malaisie, que l’on voit cependant mal mieux s’en sortir que la Thaïlande. Alors, quid du plan B ? On ressort le dossier du second Grand Prix en France…

Au début du mois, la manche australienne du MotoGP à Phillip Island a été supprimée du calendrier 2021, remplacée par une deuxième course à Portimao du 5 au 7 novembre. Dans la foulée, le Grand Prix de Malaisie a été déplacé pour se dérouler une semaine après la manche thaïlandaise. Or, on sait à présent que l’on n’ira pas à Buriram, un rendez-vous manqué pour la deuxième année consécutive, ce qui veut dire que le Grand Prix de Thaïlande n’a, pour le moment, jamais eu lieu dans ce satané monde d’après.

La seconde partie de saison des Grands Prix est prévue comme suit : les 8 et 15 août seront le théâtre de deux courses en Autriche, puis le 29 août ce seront les retrouvailles avec Silverstone. Aragon suit le 12 septembre et Misano arrive une semaine après. Ensuite, ce sont les grands voyages cers Austin le 3 octobre et la Malaisie le 24 du même mois avant le retour sur le vieux Continent pour une seconde visite de Portimao le 7 novembre avec la grande finale à Valence le 14 novembre.

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La France n’est pas le plan A pour le plan B

Pour le plan B qui reste à définir après la défection thaïlandaise, la marge de manœuvre est étroite tandis que l’on imagine que l’Europe servira une fois encore de terre promise. A moins qu’Austin enchaîne deux meetings, mais c’est loin d’être au programme selon nos contacts dans le paddock. Et puis le Texas pourrait être vraiment à l’étude dans le cas où la Malaisie tomberait à son tour sous les coups de la Covid-19, au vu de la logique du calendrier.

Donc qui à la place de la Thaïlande ? Un retour sur un tracé européen semble inévitable et au vu de la période, ce serait une bonne opportunité de revisiter la Sarthe sous une météo plus clémente. Un second Grand Prix de France ? Nous avons contacté PHA, soit les hommes de l’incontournable Claude Michy et il nous a été répondu que même si tout le monde se tient toujours prêt au cas où, il ne faudrait guère compter sur cette issue. La « logistique » aurait du mal à suivre nous a-t-on dit. Dommage pour notre verte contrée à un moment où la tendance veut que le public revienne, et il aurait apprécié encourager les deux premiers du championnat que sont les compatriotes Quartararo et Zarco.

On attend quelle sera la solution de substitution que la fameuse « logistique » apprécierait sans aucun doute d’être définie autour d’un second Grand Prix où l’on a déjà posé ses bases. L’an passé, on avait couru deux fois à Misano

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