Le Grand Prix du Japon a offert un moment d’intense suspense, samedi matin, alors que Marc Marquez semblait avoir réalisé une pole position magistrale avec un tour exceptionnel en 1’42.868. Pourtant, la fête a tourné court lorsque le Collège des Commissaires Sportifs a décidé d’annuler son temps pour avoir dépassé les limites de la piste. Une décision qui a semé la controverse et coûté cher à Marquez, le reléguant à la 9e place sur la grille.
La séance de Q2 avait débuté sous une légère pluie, et Marc Marquez, plein de confiance, avait choisi de dépasser Bagnaia et de se mettre en tête du peloton. Sa première attaque l’a propulsé en première position. Après un passage aux stands, il a effectué une seconde tentative qui s’est avéré encore plus impressionnante. Marquez devenait le premier pilote du week-end à passer sous la barre des 1’43, avec un tour construit de manière impeccable. À ce moment-là, tout semblait indiquer que la pole position est acquise.
Cependant, alors que le chrono est à zéro et que ses rivaux n’ont pas réussi à le rattraper, une sanction est tombée : le Collège des Commissaires Sportifs venait d’annoncer que son temps était annulé pour avoir franchi les limites de la piste au quatrième virage.
Marc Marquez : « ils auraient dû annuler le tour immédiatement »
En regardant les replays, il apparaît que Marc Marquez effleure le vert avec une infime partie de son pneu, ce qui déclenche la pénalité. « Il est impossible de le savoir sur la moto quand c’est si léger, » explique Marc, reconnaissant avoir touché la limite, mais critiquant le retard dans l’annonce de la sanction.
Le véritable problème pour Marquez réside dans le délai de plus de trois minutes pris pour lui infliger la pénalité. Ce retard a empêché le pilote de tenter une nouvelle attaque chronométrée avant la fin de la séance. « Ils auraient dû annuler le tour immédiatement, » a-t-il déclaré après être allé discuter avec le Collège des Commissaires. La panne technique invoquée par les commissaires n’a pas apaisé sa frustration.
Marc Marquez devra désormais composer avec la 9e place sur la grille, un résultat qui aurait pu être bien différent si la décision avait été prise plus rapidement. Une fois de plus, une intervention hors de la piste vient influencer le déroulement d’un week-end de MotoGP, laissant un goût amer à celui qui aurait dû être en pole position.
