Roser Alentà, la mère de Marc Márquez, est revenue sur la période « très douloureuse » traversée par le numéro #93 et sa famille entre 2020 et 2023.
La mère des frères Márquez a été longuement interviewée dans l’émission espagnole El Larguero à l’arrivée du Grand Prix de Thaïlande. Si elle est revenue sur la souffrance que lui cause le fait de voir ses fils prendre part aux courses, elle s’est également confiée au sujet de la longue convalescence qu’a connue Marc Márquez entre 2020 et 2023, et qui a vu l’octuple Champion du monde être éloigné des circuits à plusieurs reprises en raison de ses différentes blessures.
« Ça a été très dur. Pour lui d’abord, mais aussi pour ceux qui l’entouraient. Quand on le voyait sombrer, il fallait prendre les devants et lui dire ‘allez Marc, ça va aller, on peut se remettre de tout avec des efforts, tu verras’. Mais ça me fendait le cœur de le voir comme ça. Ça a été très long et très douloureux, pour lui bien sûr mais aussi pour moi en tant que mère et pour toute la famille. Au final les efforts sont récompensés, il est heureux », a-t-elle raconté.
La fin de sa convalescence a coïncidé avec son choix de quitter Honda après 11 saisons passées ensemble en MotoGP pour rejoindre l’équipe satellite Gresini. Un choix de carrière qui paye aujourd’hui puisqu’il roule désormais dans l’équipe Ducati officielle, mais qui était risqué au moment où il l’a pris. Une fois la surprise passée, Roser Alentà reconnaît que les choix de carrière de son fils ne comptaient pas à ses yeux et qu’en tant que mère, elle voulait simplement le revoir heureux.
« Quand il m’a annoncé qu’il quittait Honda pour Gresini, je lui ai dit ‘quoi ?! mais comment tu vas faire ?’ Il m’a répondu ‘qu’est-ce que tu préfères : que ton fils soit heureux ou les contrats et l’argent ?’ Je lui ai répondu [que je préférais] qu’il soit heureux et le revoir sourire. […] L’an dernier quand il est monté sur le podium, même quand il finissait quatrième ou cinquième je m’en fichais, je vous jure que je pleurais d’émotion pour lui, de savoir qu’il redevenait heureux », a-t-elle conclu.