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Le Grand Prix de San Marino a été un crève-cœur pour une usine Yamaha qui pensait commencer à remonter à la surface. Mais hélas, elle continue à racler le fond. Les éclairs de forme parfois aperçues lors des essais libres ou qualificatifs ne cachent pas un mal essentiel qui perdure. Les pilotes n’ont de cesse de le répéter. Et comme les excuses ont déjà été faites, il n’y a plus qu’à subir…

Si, chez certains concurrents, on toilette les records, chez Yamaha, on n‘est pas au diapason. Et pour cause. On évite de regarder les statistiques qui montrent pourtant une période noire chez les bleus. Jamais depuis la fin des années 90 le constructeur d’Iwata n’avait été à ce point privé de succès. 22 courses sans victoire, c’est une série que l’on croyait avoir jeté dans les oubliettes de l’histoire. Le commentateur de motogp.com Simon Crafar revient même au goût du jour dans les conversations avec son succès en 1998.

Il avait stoppé le mauvais film à la 22ème course, mais en 2018, la descente aux enfers va se poursuivre. Car le prochain rendez-vous est en Aragon. Et même du temps de la splendeur de leur M1, ni Rossi pas plus que Viñales n’y ont jamais gagné en MotoGP. Alors le Doctor peut déclarer que sa place de troisième au championnat relève du miracle permanent tandis que Vinales précise qu’il n’est pas arrivé chez Yamaha pour ne rien gagner depuis 25 courses.

Depuis le 25 juin de l’année dernière, l’équipe Yamaha attend une victoire. La dernière en date est celle de Rossi, à Assen. Vinales a célébré son dernier succès trois courses plus tôt au Mans.

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