Objectif Jerez ! Le paddock des Grands Prix regarde avec avidité ce tracé d’Andalousie où il leur a été promis de passer la seconde partie du mois de juillet. Non pas pour des vacances. Mais bel et bien pour une rentrée, attendue depuis mars dernier, et sans cesse repoussée à cause d’un coronavirus élevé au grade de pandémie. Neuf mois quasiment se seront écoulés depuis le dernier Grand Prix à Valence pour les MotoGP. Après une telle période de confinement, il y aurait bien besoin d’une remise en route. Selon le directeur sportif de KTM, Pit Beirer, elle aura lieu le jeudi 16 juillet, un jour avant le Grand Prix d’Espagne…

C’est un moment très attendu. Les Grands Prix auront de nouveau droit de cité sur la planète. A Jerez le 19 juillet, aura lieu un Grand Prix d’Espagne. Puis le 26 juillet se déroulera un Grand Prix d’Andalousie. Alors que les Moto3 et Moto2 ont tenu leur coup d’envoi de la saison sur le circuit de Losail à Doha / Qatar le 8 mars, les moteurs de la classe MotoGP sont restés muets depuis le test du Qatar du 22 au 24 février. Márquez, Dovizioso, Viñales et compagnie ne seront pas assis sur leurs fusées de 280 chevaux depuis cinq mois lorsque le lancement des hostilités aura lieu.

« Personnellement, j’ai travaillé relativement dur pour m’assurer que des tests seraient effectués avant le redémarrage », explique Pit Beirer, directeur sportif chez KTM. « Mais tous les constructeurs n’étaient pas de mon avis. Dès le début, chez KTM, nous avons fait tout notre possible pour obtenir au moins une journée de test supplémentaire avant que les pilotes ne puissent se remettre en action le vendredi 17 juillet pour la FP1. Nous avons besoin de cette journée de test. »

« Il faut vérifier que tout est toujours au bon endroit »

Beirer poursuit sur Speedweek avec Günther Wiesinger : « bien sûr, nous pouvons faire en sorte que nos pilotes s’entraînent à nouveau avec des Supermoto trois ou quatre semaines avant l’événement. Mais il est à peu près certain que nous aurons un test officiel jeudi avant le premier Grand Prix. Nous avons besoin d’un jour où les pilotes n’auront plus à regarder le chronomètre, mais pourront reprendre les motos. Vous devez voir si tout est toujours au bon endroit … Ensuite, le vendredi, vous pourrez commencer un week-end de Grand Prix normal. »

« Les pilotes se prépareront extrêmement bien physiquement », explique l’ancien vice-champion du monde de motocross 250cc Pit Beirer. « Ils seront en forme et retrouveront leur rythme très rapidement. Mais ils doivent trouver des points de freinage sur une MotoGP lancée à plus de 300 km/h après une pause de plusieurs mois. Par conséquent, les pilotes seront heureux s’ils obtiennent une journée de test supplémentaire. Nous connaissons nos pilotes et toute la scène de course. Vendredi matin en FP1, un œil sera déjà sur la qualification pour la Q2. Tout le monde sera extrêmement motivé. C’est pourquoi nous avons besoin du test jeudi. Et nous l’obtiendrons. »

On rappellera que les troupes KTM sont composées de Pol Espargaró et du débutant Brad Binder, soutenues par le team satellite Tech3 composé de Miguel Oliveira et le rookie Iker Lecuona, qui a cependant déjà couru un Grand Prix à Valence en 2019.

 

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