Chez KTM, depuis le dernier Grand Prix d’Autriche, le poste d’équipier de Pol Espargaró en MotoGP est ouvert. Il devra être comblé en 2020, et plusieurs possibilités sont à envisager. Un pilote chevronné arrivant sur le marché et peut-être d’une autre catégorie, un espoir promu du Moto2… Et même cette idée que Johann Zarco pourrait se succéder à lui-même. Mike Leitner, le directeur de l’équipe explique…
Avant Johann Zarco chez KTM, il y a eu l’an dernier Jorge Lorenzo chez Ducati. Certes, le Majorquin a assuré sa rédemption en retrouvant le chemin de la victoire, une performance que l’on n’envisage pas avec le Français. Car la RC16 n’est pas la GP18 de l’époque. Mais l’expérience a montré que des rebondissements sont possibles et qu’il ne faut jamais fermer tout à fait les portes. Si le patron de Ducati s’était montré moins affirmatif sur le départ de Por Fuera, le poussant ainsi vers la sortie, peut-être serait-il encore sur sa moto.
Chez KTM, on semble plus pragmatique. On a pris acte de la volonté du pilote d’en finir avec la RC16. Et on a respecté ça. Mais on garde l’esprit ouvert. Sur Speedweek, Mike Leitner affirme ainsi : « nous prendrons certainement notre temps et réfléchirons attentivement au sujet de notre futur pilote. Nous avons des noms de pilotes dans nos têtes. Mais nous n’avons pas encore contacté de pilote ».
« Nous avons maintenant de la place des deux côtés. Johann peut clarifier les opportunités qui se présentent à lui. Dans le même temps, nous pouvons regarder autour de nous. C’est positif pour les deux côtés. Nous devons maintenant attendre et voir comment la saison se poursuit avec lui. Le fait qu’il reste avec nous en 2020 est une option à laquelle je ne crois pas vraiment. Si tel est le cas, les deux parties doivent conclure un nouvel accord » déclare Leitner.
Ce dernier termine : « je ne peux pas parler à la place de Stefan Pierer et de Pit Beirer. Mais je suis de ceux qui pensent que la course peut toujours tout changer. Si Johann se classe régulièrement dans le top 10 à partir de maintenant et qu’il trouve tout à coup de bonnes sensations, pourquoi ne pas en discuter ensemble ? Mais avant ça, nous devons voir de quoi il en retourne ».