Lorsque l’on a un contrat officiel, il convient d’en respecter les obligations jusqu’au terme de leur validité. Cette échéance arrive à la fin de l’année civile et se prolonge donc au-delà de la saison en cours. Ce qui peut poser des soucis lorsque le pilote change d’écurie. Demandez à Jorge Lorenzo : il a dû en passer par une autorisation pour ses débuts sous de nouvelles couleurs. Le cas Johann Zarco est a priori encore plus complexe car bien que l’on soit encore loin de la fin de la campagne en cours, il cherche déjà une autre opportunité pour 2020…
Vu comme ça, l’humeur de KTM peut avoir de lourdes conséquences sur la suite du parcours de Johann Zarco. Une interprétation stricte du contrat, et le Français devra attendre jusqu’à la fin de cette année pour se lancer dans un autre projet. Qui est encore loin d’être trouvé et défini. Mais si les Autrichiens se montrent compréhensifs, leur indulgence peut aider leur toujours actuel pilote à rebondir ailleurs.
Sur quel pied KTM a-t-il décidé de danser ? Pit Beirer, le directeur sportif a répondu : KTM sera bon prince : « il reste sous contrat. Nous le paierons donc jusqu’au dernier jour de l’année, mais comme je l’ai déjà dit, si l’opportunité de tester une autre moto, de faire une course se présente à lui, alors nous le libérerons, car nous ne lui voulons rien de mal. »
Une bonne nouvelle qui suit celle de sa mise sur le côté dès avant le Grand Prix en Aragón. Johann Zarco peut donc se concentrer sur une nouvelle orientation en assurant de sa disponibilité immédiate. On rappellera, par exemple, que Lin Jarvis a déclaré que les plans de Yamaha pour le pilote d’essai en Europe seront déterminés dans deux semaines.