La route prise par Johann Zarco et KTM est encore loin de ressembler au sentier de la gloire. C’est plutôt un chemin de croix. Mais les deux parties travaillent et cherchent des solutions. Une d’entre elles a été avouée par le directeur sportif Pit Beirer. Mais le pilote l’a refusée…
C’est comme un cercle vicieux dont on ne pourrait désespérément pas sortir. Les résultats ne viennent pas, l’osmose avec la moto ne se fait pas, la technique n’apporte pas la solution ce qui tend les hommes et une ambiance du coup peu propice à la sérénité nécessaire pour sortir de l’impasse.
Le travail sur la moto est une chose, mais le marasme est tel qu’il faut aussi travailler sur l’homme et son environnement. On sait que KTM a mobilisé Jean Michel Bayle pour soutenir Johann Zarco dans son épreuve. Avec une feuille de route ainsi rappelée par Pit Beirer, le directeur sportif de KTM : « Johann a besoin d’un temps fort, d’un sentiment d’accomplissement, pour alléger son humeur et pour croire en ce que nous faisons ici. Nous nous battons pour améliorer la situation ».
Au point que le même Beirer fait un aveu sur les pistes envisagées. Dont celle-ci : « nous avons sollicité Hervé Poncharal et Tech3, son ancienne équipe qui est maintenant dans la famille KTM, s’ils pouvaient aider. Si Guy, son ancien chef mécanicien ou Hervé seraient en mesure de lui apporter un quelconque soutien ».
Un scénario que Johann Zarco a écarté selon les propos rapportés par motorsport-total : « Johann ne voulait pas de ça. Il nous l’a clairement signifié. Sa réponse a été qu’il faisait à présent partie d’une équipe d’usine, qu’il y était bien, mais qu’il manquait quelque chose. Nous y avons réfléchi, mais Johann ne voulait pas de cette solution ».
Ce week-end, tout le monde se retrouvera à Assen pour un Grand Prix des Pays-Bas qui marquera le huitième rendez-vous de la saison.