Mika Kallio a bien fait ce qu’il faut pour signifier à son employeur KTM qu’il avait sa place sur la grille de départ du MotoGP. Le Finlandais de 34 ans veut un poste de titulaire l’an prochain dans la catégorie et il se dit qu’il n’a pas été loin de faire les freins au pilote payant Xavier Simeon chez Avintia. Ecurie qui a, finalement, choisi la valise bien remplie. Mais chez KTM, le maillon faible est Bradley Smith. A nouveau bousculé en Aragon par le Viking, l’Anglais tient bon malgré tout le guidon de la RC16. Et c’est Kallio qui le dit.
Mika Kallio a retrouvé une seconde jeunesse chez KTM. Autrefois sur la grille de départ des Grands Prix, il a été un protagoniste du MotoGP jusqu’en 2010 chez Pramac Ducati puis il a brillé en Moto2 au sein du Marc VDS Racing. Il a même été vice-champion du monde en 2014. Depuis, il a rejoint le club fermé des pilotes tests en mesure d’en remontrer aux titulaires. Ce qui est très utile pour le constructeur. Ainsi, Ducati a son Pirro. Et KTM a donc son Kallio.
Mika a été invité en Allemagne, en Autriche et en Aragon. Si le premier coup s’est terminé à la porte des points, l’Autriche s’est fini avec un top 10, raté de peu à nouveau en Aragon. Mais en Espagne, il s’est classé cinquième lors de la FP3, a été le seul pilote KTM directement qualifié en Q.2 finie douzième. Un résultat qui aurait pu être meilleur sans une chute. Lors de la course, il n’a baissé pavillon devant Pol Espargaró que lors des cinq derniers tours. Bradley Smith, à chaque fois, a été laminé.
Et maintenant ? Eh bien, il semble qu’il n’y aura rien de plus… « Faire encore un Grand Prix cette saison ? Il faut demander ça aux grands patrons. Mais pour le moment, on n‘a discuté de rien du tout. Au départ, je ne devais faire que l’Allemagne et l’Autriche. On s’est dit ensuite qu’on pourrait faire un meeting de plus et on l’a fait. Je pense qu’il a été le dernier ».
« Heureusement, l’an prochain, j’en ferai plus » ajouté aussitôt Kallio qui insiste : « l’an dernier déjà et encore cette année j’ai répété à plusieurs reprises que je voulais à nouveau être un pilote engagé dans des courses. C’est mon objectif ».
L’ambiance chez KTM risque donc de se tendre un peu et l’entente cordiale entre les trois pilotes de Mattighofen à l’unisson pour faire évoluer la RC16 peut se fragiliser. En tout cas, pour Kallio, il n’y a plus de poste vacant en MotoGP. Mais il y aussi des KTM en Moto2…