MotoGP, Jorge Lorenzo : « si j’avais eu cette Ducati, je continuerais peut-être encore à courir »

C’est une constante chez Jorge Lorenzo, et elle agace autant qu’elle fait son charme. Le quintuple Champion du Monde à la retraite continue en effet à courir par procuration en MotoGP, voyant dans ses successeurs sur le podium et dans les couronnements un rappel de son talent. A sa décharge, il n’est pas le seul à mentionner ces similitudes mais Por Fuera pousse encore un peu plus le bouchon en donnant le sentiment qu’il voit son clone poursuivre une autre trajectoire dans un monde parallèle. Et dans ce multivers, il imagine un Jorge Lorenzo ayant prématurément rencontré une GP22…

Rien n’est jamais terminé pour un Jorge Lorenzo qui a physiquement quitté le MotoGP, mais dont l’esprit plane encore dans le paddock. Et pas seulement parce qu’il y est présent en tant que commentateur pour la chaine Dazn. Son empreinte se voit aussi sur la piste, qu’il arpenterait encore ainsi par procuration.

Mais l’Espagnol a aussi un autre scénario qui nous ramène au monde multivers… Il dit ainsi dans un entretien à motorbikemag : « si j’avais eu cette Ducati GP22 en 2017, aussi complète qu’elle est, un autre coq aurait chanté. Il aurait sûrement déjà remporté des courses ou même le Championnat du monde dès la première année, et maintenant il continuerait peut-être à être actif avec Ducati ».

Jorge Lorenzo : « Quartararo, Jorge Martín et Bagnaia ont de moi »

Cependant, le scénario s’est écrit autrement : « au lieu de ça, j’ai pris une Ducati très puissante, avec beaucoup de traction, mais malheureusement elle ne tournait pas dans les virages et j’ai dû beaucoup adapter mon style de pilotage. J’ai dû le changer complètement pour être compétitif et cela m’a peut-être coûté le renouvellement ».

Mais il n’en démord quand même pas. Absent, il est toujours là, et pas seulement sur la Ducati … « Le style de pilotage, sa position sur la moto … Pecco Bagnaia est aussi un peu sur des rails, comme moi. Peut-être étais-je un peu l’extrême plus évident sur la finesse, avec peu de mouvements et de l’élégance. Mais oui, et je vois aussi que Quartararo, Jorge Martín et Bagnaia ont de moi ».